>
Critique de bobfutur
La couverture de cet ouvrage collectif passionnant, y compris pour le profane (malgré une parution "universitaire", pas toujours gage d'accessibilité) pose déjà la problématique du livre de manière très intelligente:
En plus du titre de l'oeuvre, très efficace, l'illustration, un motif de toile de Jouy, de ces motifs qui nous entourent sans que l'oeil n'y cherche sens ou fonction sophistiqué, et que le cerveau survole normalement sans émettre de "clic", inconsciemment... jusqu'au moment où l'on remarque au milieu de l'ornement... une femme qui nous pointe avec son revolver...
Après une introduction posant efficacement les postulats de base, et les thèses développées à la suite, chaque auteur précise sa pensée en la ré-encrant (!) dans son domaine de compétences et de réflexion, posant par cinq voix le coeur sémantique du livre, avec une préférence personnelle pour l'article sur l'utilité de l'inutile par Agnès Lontrade.
Un petit regret quand aux chapitres "corps et ornement", avec une approche trop "enkystée" par les débats actuels et la prééminence de l'individu, bien rattrapé par l'évocation "titrale" et illustrée de Jean-Luc Verna, qui arracha une bonne "private joke" à un copain artiste de passage à la maison... En tout cas la partie du livre qui reste à élargir.
La dernière partie précise l'ensemble par des exemples de pratiques artistiques contemporaines, avec entre autres un texte passionnant sur l'un des objets les plus chargés en symbolisme au monde, la croix.
Livre accessible à toute personne dotée d'un minimum de curiosité, tout en gardant la profondeur d'un travail universitaire.
Merci Babelio - Masse Critique et les Presses universitaires du Midi (et les auteurs !!!)
En plus du titre de l'oeuvre, très efficace, l'illustration, un motif de toile de Jouy, de ces motifs qui nous entourent sans que l'oeil n'y cherche sens ou fonction sophistiqué, et que le cerveau survole normalement sans émettre de "clic", inconsciemment... jusqu'au moment où l'on remarque au milieu de l'ornement... une femme qui nous pointe avec son revolver...
Après une introduction posant efficacement les postulats de base, et les thèses développées à la suite, chaque auteur précise sa pensée en la ré-encrant (!) dans son domaine de compétences et de réflexion, posant par cinq voix le coeur sémantique du livre, avec une préférence personnelle pour l'article sur l'utilité de l'inutile par Agnès Lontrade.
Un petit regret quand aux chapitres "corps et ornement", avec une approche trop "enkystée" par les débats actuels et la prééminence de l'individu, bien rattrapé par l'évocation "titrale" et illustrée de Jean-Luc Verna, qui arracha une bonne "private joke" à un copain artiste de passage à la maison... En tout cas la partie du livre qui reste à élargir.
La dernière partie précise l'ensemble par des exemples de pratiques artistiques contemporaines, avec entre autres un texte passionnant sur l'un des objets les plus chargés en symbolisme au monde, la croix.
Livre accessible à toute personne dotée d'un minimum de curiosité, tout en gardant la profondeur d'un travail universitaire.
Merci Babelio - Masse Critique et les Presses universitaires du Midi (et les auteurs !!!)
