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Critique de Apikrus


La conservation de produits issus de cycles biologiques présente bien des intérêts. Elle est essentielle pour nous nourrir ; elle est aussi importante pour connaître et comprendre le passé.

Comme l'expliquent les premiers chapitres de cet ouvrage, les circonstances ont parfois permis la conservation de vestiges animaux ou végétaux qui sont fort utiles aux historiens : la minéralisation nous a transmis des fossiles, le mammouth Jarkov a été retrouvé bien conservé dans le permafrost sibérien et Ötzi est resté près de 5 300 dans son glacier alpin, Ginger s'est momifié naturellement dans le sable et la Demoiselle D'Yde dans une tourbière…

Pour la conservation de ses aliments, l'homme utilise aussi des techniques diverses, imitant parfois les processus en oeuvre dans la conservation des vestiges précités.

La première partie de l'ouvrage consacrée à ces techniques est très intéressante et instructive, amenant le lecteur vers plusieurs disciplines (histoire, biologie…).

La suite de l'essai est consacrée à la lyophylisation (cryodessication). L'auteur démontre l'intérêt de cette technique en de nombreuses circonstances ; il explique aussi ses mécanismes et les techniques qu'elle requiert. Contrairement à ce qu'indique la 4ème de couverture (« cet ouvrage original (…) ne fait appel qu'à des connaissances simples de physique et de biologie »), ces dernières explications m'ont semblé s'adresser aux spécialistes plus qu'au grand public, en raison de leur objet et de leur complexité - j'ai compris les grande lignes mais pas les détails.

Mon avis sur cet ouvrage est donc contrasté, puisque j'ai beaucoup apprécié ses premiers chapitres de vulgarisation, mais pas ses développements techniques.
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