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Critique de Jazzynewyork


Depuis son arrivée en Mai 2021 dans le paysage littéraire, les éditions Dalva mettent en avant les plumes féminines françaises et étrangères, nous offrant des romans bien ancrés dans notre société avec parfois une relation particulière avec la nature, où les femmes mènent différents combats afin de changer le monde, de le comprendre tout en nous faisant rêver.

À lui seul, l'enfant rivière, possède toutes ces qualités. Il nous raconte les combats d'une femme, dans un environnement devenu hostile, en quête de son identité et de l'enfant disparu, son enfant qui avait fait d'elle une mère.

À travers le magnifique portrait de Zoé, Isabelle Amonou, l'auteure, nous offre un roman bouleversant nous emportant dans un futur proche, chaotique où le changement climatique a poursuivi ses ravages entraînant une migration planétaire et de nouvelles luttes pour survivre. C'est dans cette ambiance perturbée que l'on fait connaissance avec Zoé et Thomas, une femme et un homme qui se sont tant aimés jusqu'à la perte du fruit de leur amour.

De ses racines autochtones, Zoé garde cet esprit de combat et de liberté. Comme ses ancêtres avant elle, elle reprendra la chasse pour sa survie mais aussi avec l'espoir de retrouver son enfant et de comprendre son passé familial.

Alliant suspens et quête identitaire, l'auteure fait une entrée remarquable et mérite absolument sa place dans cette formidable maison d'éditions.

Moi la féministe, la rebelle, mère célibatante, amoureuse des belles plumes, passionnée par toutes les histoires des peuples autochtones, toujours prête à défendre la veuve et l'orphelin, je ne pouvais que succomber au charme incontestable de l'enfant rivière, et vous encourager à votre tour à découvrir ce formidable roman.

C'est mon premier coup de coeur de l'année littéraire 2023, mais pas le premier de cette maison d'éditions Dalva.
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