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Critique de Sachenka


Dans ce troisième volet de la saga Pelle le Conquérant, le jeune protagoniste, Pelle, est devenu un adulte. Et le monde a changé, comme lui. Par exemple, son vieux père se meurt et son patelin d'enfance est loin derrière lui. Surtout, son qualificatif prend enfin tout son sens. En effet, Pelle arrive à Copenhague et il compte bien la conquérir, même s'il ne l'a pas annoncé de manière aussi évidente et insolente qu'un Eugène de Rastignac ne l'aurait fait. D'abord, il trouve de menus emplois, mal rémunérés, dans des conditions pénibles, mais il a le coeur à l'ouvrage. Ensuite, un peu malgré lui, il se retrouve au coeur des revendications de ses camarades de travail. Mais le rythme est lent, très lent. Il faut attendre (longtemps) la venue Grand Hiver, froid, meurtrier, puis une série de lock out, pour le monde ouvrier entre en grogne. Les troubles qui s'ensuivent font un peu lever une intrigue qui semblait s'enliser dans de mesquines tractations. le style de Martin Andersen Nexø, qui s'attarde longuement sur des aléas de la vie quotidienne, des péripéties sans lendemains, cocasses, réalistes (permettant tout de même de se faire une idée des conditions de la classe ouvrière du début du XXe siècle) mais sommes toutes répétitives n'aide pas. En effet, en parallèle aux conflits, Pelle trouve l'amour, il met en mariage avec Ellen puis deux enfants s'ajoutent au ménage. Je vous ménage les tracas de tous les personnages secondaires de cette fresque. Dans tous les cas, on est loin de Germinal! La comparaison inévitable est sans doute injuste mais c'est ainsi…
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