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Critique de suza
Je t’enverrai des fleurs de Damas de Frank Andriat, Editions Mijade
Age : à partir de 14 ans
Avis : Un très beau livre qui touche et interpelle sur notre société
Une vie ordinaire dans un collège de banlieue… jusqu’au jour où deux élèves manquent à l’appel : Wassim et Othmane sont partis combattre en Syrie. Personne n’a rien vu venir.
Quatre personnages et quatre points de vue :
Youssef qui à travers son journal délivre quelques préceptes qui font froid dans le dos
Myriam qui a beaucoup de mal à s’exprimer et choisit de le faire grâce à des lettres
Un jeune collégien dont on ne sait rien mais qui relate l’ambiance du collège
Enfin le professeur surnommé Bébé Cougnou qui lit les lettres de Myriam et nous fait partager les affres du corps enseignant.
Derrière ce titre magnifique se cache une actualité très dure. Comment des jeunes à priori sans problème ont-ils pu basculer dans l’intégrisme au point de partir faire le djihad ? Les questions que se posent tous les protagonistes sont justes et nous interpellent.
La douleur et les questions de ceux qui restent, amis / connaissances ou famille, le rôle de la presse, le discours des jeunes combattants par l'intermédiaire de rares communications...l’auteur ne néglige aucun aspect de ce fait d’actualité dramatique.
On ne reste pas indifférent à ce texte, l’écriture est fluide et très belle.
Le problème reste entier : existe-t-il une réponse pour endiguer ce phénomène ? Prévention, discussion, répression ? Chacun se fera une opinion.
Youssef : L’infidèle ne mérite pas de vivre, sauf s’il se convertit et demande à Dieu pardon pour ses erreurs. L’infidèle vit sans Dieu et sa vie n’a donc pas de valeur.
Myriam : J’aime mon Dieu et ma religion. ils sont pour moi des piliers qui me guident sur mon chemin. Ils m’offrent des règles de vie, des limites et je pense que c’est important, surtout dans notre société qui semble perdre tous ses repères.
Le jeune : Deux d’entre nous ont disparu et le monde s’est écroulé.
Age : à partir de 14 ans
Avis : Un très beau livre qui touche et interpelle sur notre société
Une vie ordinaire dans un collège de banlieue… jusqu’au jour où deux élèves manquent à l’appel : Wassim et Othmane sont partis combattre en Syrie. Personne n’a rien vu venir.
Quatre personnages et quatre points de vue :
Youssef qui à travers son journal délivre quelques préceptes qui font froid dans le dos
Myriam qui a beaucoup de mal à s’exprimer et choisit de le faire grâce à des lettres
Un jeune collégien dont on ne sait rien mais qui relate l’ambiance du collège
Enfin le professeur surnommé Bébé Cougnou qui lit les lettres de Myriam et nous fait partager les affres du corps enseignant.
Derrière ce titre magnifique se cache une actualité très dure. Comment des jeunes à priori sans problème ont-ils pu basculer dans l’intégrisme au point de partir faire le djihad ? Les questions que se posent tous les protagonistes sont justes et nous interpellent.
La douleur et les questions de ceux qui restent, amis / connaissances ou famille, le rôle de la presse, le discours des jeunes combattants par l'intermédiaire de rares communications...l’auteur ne néglige aucun aspect de ce fait d’actualité dramatique.
On ne reste pas indifférent à ce texte, l’écriture est fluide et très belle.
Le problème reste entier : existe-t-il une réponse pour endiguer ce phénomène ? Prévention, discussion, répression ? Chacun se fera une opinion.
Youssef : L’infidèle ne mérite pas de vivre, sauf s’il se convertit et demande à Dieu pardon pour ses erreurs. L’infidèle vit sans Dieu et sa vie n’a donc pas de valeur.
Myriam : J’aime mon Dieu et ma religion. ils sont pour moi des piliers qui me guident sur mon chemin. Ils m’offrent des règles de vie, des limites et je pense que c’est important, surtout dans notre société qui semble perdre tous ses repères.
Le jeune : Deux d’entre nous ont disparu et le monde s’est écroulé.
