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Critique de Calimero29
Je n'aurais probablement pas lu ce roman s'il ne m'avait pas été proposé par Babélio et les éditions Préludes dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée; en effet, je ne suis pas attirée par les histoires ayant pour toile de fond la Seconde Guerre Mondiale; mais j'ai bien fait de répondre favorablement car j'ai passé un très agréable moment en compagnie de la famille Lenoir prise dans la tourmentes des années de guerre. Merci donc à Babélio et à Préludes.
Ce roman choral entremêle non seulement les voix des personnages mais aussi les époques :
* 1940-1946 : on fait connaissance de la famille Lenoir (Armand, le père médecin, Noémie, la mère, Solveig 4 ans et Valentin, son frère de 1 an) dont une chambre a été réquisitionnée pour loger un sous-officier allemand; peu à peu, les parents vont s'impliquer dans la Résistance.
* juin 1946 : à quelques kilomètres de là, une petite fille amnésique et épuisée est recueillie par Justin, jeune gendarme, qui n'aura de cesse de découvrir qui elle est et de l'aider à recouvrer la mémoire.
* 2011 : Solveig a 75 ans et son récit complète les périodes précédentes.
Le changement régulier d'époque et de point de vue qui pourrait facilement désarçonner, confère, grâce à une construction habile, un rythme haletant au roman; l'intérêt est ainsi entretenu jusqu'à la fin. Les personnages, présentés au début comme monolithiques, à la limite de la caricature, du stéréotype, s'avèrent être plus complexes au fil des pages et révèlent des failles qui les rendent humains et attachants.
Le style est simple, fluide, il est adapté au personnage qui parle; le roman se lit facilement, avec plaisir.
Ce roman choral entremêle non seulement les voix des personnages mais aussi les époques :
* 1940-1946 : on fait connaissance de la famille Lenoir (Armand, le père médecin, Noémie, la mère, Solveig 4 ans et Valentin, son frère de 1 an) dont une chambre a été réquisitionnée pour loger un sous-officier allemand; peu à peu, les parents vont s'impliquer dans la Résistance.
* juin 1946 : à quelques kilomètres de là, une petite fille amnésique et épuisée est recueillie par Justin, jeune gendarme, qui n'aura de cesse de découvrir qui elle est et de l'aider à recouvrer la mémoire.
* 2011 : Solveig a 75 ans et son récit complète les périodes précédentes.
Le changement régulier d'époque et de point de vue qui pourrait facilement désarçonner, confère, grâce à une construction habile, un rythme haletant au roman; l'intérêt est ainsi entretenu jusqu'à la fin. Les personnages, présentés au début comme monolithiques, à la limite de la caricature, du stéréotype, s'avèrent être plus complexes au fil des pages et révèlent des failles qui les rendent humains et attachants.
Le style est simple, fluide, il est adapté au personnage qui parle; le roman se lit facilement, avec plaisir.
