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Critique de carolitne


Son malheur a "un début, un milieu, une fin."
"Un pourquoi et un comment."
Dont elle ignore tout, quand elle retrouvée au bord d'une route.
Amnésique.
Sans passé, sans souvenir.
Elle est seule.
Son histoire, nourrie au terreau de la dissimulation, du double jeu et des secrets, lui est perdue.
Sa souffrance vient de ce qu'elle ne sait plus, son malheur de ce que les autres savaient trop.
Quand le poids des secrets est aussi lourd que le vide des souvenirs.
Quand la conscience emprisonne l'âme dans la solitude, l'oubli emprisonne le coeur dans l'isolement.
Ils sont seuls.
Chacun des personnages est prisonnier de sa solitude.
Seul dans son passé, ses souvenirs, ses choix, ses actes ou sa passivité.
Seul parce qu'il sait, ne sait pas, ne sait plus.
Seul, enfermé dans le rôle qu'il aura joué dans cette "dangereuse pièce de théâtre"; solitude partagée dans la tragédie universelle de la deuxième guerre mondiale.
Seul dans le récit qu'il en fera, puisque la structure même du récit, le désormais très classique roman choral, enferme chacun des personnages dans son histoire personnelle.
Chaque chapitre est une porte fermée sur les protagonistes de ce roman de l'enfermement, quand le signifiant et le signifié se retrouvent autour d'une même métaphore, allant jusqu'à isoler le lecteur par la multiplicité des points de vue.
Lequel partagera une part de solitude avec les personnages dans le manque d'interaction inhérent à la structure du récit.
Il aura fallu attendre sa seconde moitié pour être entièrement captivé par une histoire troublante au coeur d'une période troublée de notre Histoire.

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