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Critique de florencem


Un tome six plutôt sympathique où il se passe beaucoup de choses pour une fois (put-être trop...), si bien qu'on ne sait plus trop où en donner de la tête. Mais au moins on ne s'ennuie pas une seule seconde, ce qui est plutôt rafraîchissant dans ce genre de manga. Plus on avance dans l'histoire, plus j'apprécie "Chocola et Vanilla" ! Je me demande d'ailleurs si Moyoco Anno a d'autres histoires qui sont publiées en France. Ce serait intéressant de découvrir d'autres de ses oeuvres même si pour le coup, je risque d'être déçue si ses autres manga ne sont pas à la hauteur de celui-ci.

Il faut dire que la mangaka a vraiment su me plaire avec son univers de sorciers. Je le trouve assez original, plein d'humour, coloré et drôle. D'habitude on a plus tendance à voir des univers sombres et effrayants. Même le monde des humains est très réussi. Il n'y a rien d'original mais Moyoco Anno a su lui donner un côté attendrissant et plein de vie.

Mais revenons un peu à ce tome six. Chocola est de retour dans le monde des humains. Son absence a duré six longs mois et elle découvre avec surprise que ses amis humains se sont inquiétés pour elle. C'est assez nouveau pour la petite sorcière et elle comprend encore un peu plus la puissance des sentiments humains. Je trouve cela un peu triste au passage, dans le sens où notre petite héroïne n'a probablement jamais connu cette amitié-là. Ou bien elle ne voyait pas les humains comme des personnes "normales" de son point de vue. de plus, son petit séjour dans le royaume magique l'a encore fait mûrir pour notre plus grand bonheur. Elle reste toujours la Chocola pleine de vie, intrépide et rigolote, mais on sent qu'elle devient un peu plus mâture de jours en jours. Il faut dire qu'avec tout ce qui lui arrive, le contraire aurait été assez étrange...

Son retour parmi les humains a d'ailleurs décidé, Chocola a intervenir auprès de Vanilla. Les deux meilleures amies sont une nouvelle fois réunies ! Et chose improbable, Vanilla ne me semble plus aussi énervante qu'avant. Elle aussi semble avoir grandi de cette expérience. C'est une bonne chose, car je trouvais assez embêtant de ne pas l'apprécier.

Leur rencontre avec Sylvia, la sorcière de lumière, est en parti la raison pour laquelle Vanilla me paraît un peu plus sympathique. Les deux enfants ont dû affronter leur plus grande peur, et si pour Chocola c'est le doute qui entoure Pierre, Vanilla, elle, a longtemps souffert de l'absence de sa mère et de son "manque" de considération. Ces prises de conscience, en plus de libérer les jeunes filles, vont leur permettre de grandir un peu plus. Et au vu des événements qui se préparent, c'est une très bonne chose.

Plusieurs questions perdurent cependant : que va devenir Pierre ? Qui est-il vraiment ? Et Duke dans tout cela ? de quoi nous faire patienter avec le tome sept !
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