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Critique de kalimera


"Il était huit heures du soir, quand le docteur approcha son oreille
de mon cœur, porta un petit miroir à mes lèvres et, s'adressant à ma femme, lui dit d'un ton solennel et doux: Tout est fini ! A ces
paroles, je compris que je venais de mourir."

Wouah !
Non mais quoi !

A ces quelques lignes, mes yeux s'arrondirent de surprise.
Mon cœur, mon âme de lecteur insatiable, mes yeux fatigués de tant de nourritures spirituelles quelques fois dévaluées furent, par ces quelques phrases, revigorés par la découverte de ce merveilleux conteur.
Découvrir Apoukhtine fut une belle chose en ces temps d'incertitudes, de folie, de multitude" inculturables".
La finesse, le sens du détail, le rendu du sentiment de cette nouvelle fantastique écrite en 1892, tout fut pour moi, une révélation:

"Suis-je en léthargie ? pensais-je avec effroi.
Il y a deux ans, j'ai lu
une nouvelle française où étaient décrites, en grand détail,, les
impressions d'un homme enseveli vivant. Je m'efforçais de reconstruire cette nouvelle dans ma mémoire;
mais je ne pouvais me rappeler le
principal: comment le héros s'y était pris pour sortir du cercueil."

Pour vous lecteurs, pas d'hésitation: il vous faut lire cet auteur Russe, un peu oublié, il me semble.
Il n'y a pas que Dostoïevski dans l'immense oeuvre russophile.
Loin des thèmes de prédilection de son éminent confrère, Apoukhtine nous fait découvrir une autre Russie, plus simple, plus vraie,plus juste, délestée de ses côtés sombres.
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