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Critique de Stoffia


Perdre haleine est un livre d'une seule longue phrase. Il suit le flux de conscience de la narratrice pendant qu'elle se masturbe. Ses pensées vont des fantasmes aux fétichismes, en passant par l'anarchisme, le féminisme et les souvenirs (plaisants ou non).

On y retrouve la philosophie de Anne Archet, qui présente et sexe et surtout la masturbation comme l'acte anticapitaliste par excellence. le plaisir gratuit qu'on ne peut pas nous vendre ou nous enlever. L'orgasme comme pur moment de non-production, de non-utilité sociale.

On y retrouve un passage que j'ai cité abondamment depuis que j'ai lu le livre à sa sortie. (Je cite de mémoire parce que c'est difficile de retrouver un passage dans un novella d'une seule longue phrase.)

Le viol, ce n'est pas du sexe. C'est de la violence. Si j'assomme quelqu'un avec une casserole, personne ne dira que je fais de la cuisine.
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