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Critique de ladesiderienne


Merci tout d'abord à Babelio et aux Éditions Flammarion de m'avoir permis grâce à la dernière opération Masse Critique de découvrir Ariane Dubois. Honte à moi, j'ai confondu cette dernière, lors de ma sélection, avec Ariane Bois, auteure que j'aime beaucoup. C'est une fois le livre reçu que j'ai compris mon erreur et je m'en excuse auprès des deux principales intéressées. Malgré cette méprise, je suis très satisfaite de mon choix car j'ai eu entre les mains un récit autobiographique sur un burn-out... qui, contre toute attente, est fort drôle. La plume d'Ariane Dubois et sa façon d'interpeler et de taper la causette avec les grands personnages de l'Histoire est totalement irrésistible.

L'ouvrage se divise en trois parties. La première intitulée "Descente aux enfers" nous dépeint l'univers de la mode où l'auteure a travaillé pendant dix ans. le ton est caustique et sent le vécu, on imagine bien le grand Karl Legerfeld tel qu'il est décrit. Riche et reconnue dans sa profession, peut-elle dire qu'elle a réussi sa vie ? C'est une jupe-culotte rose qui va l'aider à répondre à cette question et lui faire prendre conscience de la vacuité réelle de son existence.
Dans la deuxième partie "Burn-out" où Ariane fuit Paris pour se réfugier en Vendée, chez Mamie Pierrette, elle raconte sa dépression et comment la relation avec sa grand-mère l'a aidée à retrouver le vrai sens des valeurs.
Pour finir, allusion à son personnage historique préféré François 1er, Ariane connaît enfin sa "Renaissance". le côté plus "philosophique" de cette longue partie, même si l'auteure fait tout pour la mettre à la portée du lecteur lambda, m'a moins convaincue. Peut-être faut-il en passer par Sénèque et Épicure pour aller mieux ? J'ai des doutes sur le fait que le milieu du journalisme télévisé soit moins destructeur que celui de la mode, enfin je ne connais pas vraiment ni l'un, ni l'autre...

J'accorde au final un 16/20 à ce récit car j'ai beaucoup aimé le côté "sans filtre" du personnage et son ton culotté. Je me suis retrouvée dans beaucoup de ses réflexions sur le sens de la vie, le travail et sur la relation (parfois toxique) avec la mère, en dépit du fait que les milieux privilégiés dans lesquels l'auteure évolue soient à des années-lumière du mien.
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