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Critique de christellefillion
TW : violence en milieu carcéral, automutilation, viol, suicide.
J'ai eu du mal à accrocher à l'écriture car les deux hommes utilisent le même langage lyrique, voire efféminé, avec certains passages haut perchés : "Tu dansais devant moi, brillant comme une comète, ma belle planète. Moi, telle la Lune, je tournais autour de toi, total éclipse, tu me vois ?". Disons qu'il faut s'y habituer... ^^
⠀
Si le début m'est apparu répétitif, la suite n'a pas cessé de me surprendre. J'ai adoré les retours en arrière, les bribes de souvenirs qui lentement lèvent le voile sur nos interrogations. Les révélations s'enchaînent, écoeurantes, dévastatrices. Nous mesurons tout l'ampleur d'un amour contre nature et malsain qui finira par consumer nos tourtereaux.
"Avec toi, je soulevais le monde. Depuis toi, je me contente de le sentir m'écraser."
Trop effrayés par le bonheur, Joshua et Isaïah se complaisent dans la souffrance qu'ils ne parviennent pas à surmonter. Ils s'aiment avec violence, dans les larmes et le sang. le bordeau leur va si bien comme ils aiment nous le rappeler.
À bien des égards, le pianiste de Dakota méritait de se retrouver dans le couloir de la mort pour l'avoir lui-même semée sans remords. Il n'a jamais eu une once de compassion pour ses victimes, pas plus que pour leurs familles. Seul l'amour qu'il portait à Joshua comptait, au delà des gens, des lois, de tout.
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Si la fin se devine aisément, elle n'en reste pas moins d'une intensité qui vous tétanise, alors non, ce livre ne sera pas un coup de coeur, mais le mien a saigné pour ces enfants cabossés qui aurait pu, dans d'autres circonstances, ne pas devenir des monstres insatiables. Si les auteures voulaient nous arracher des larmes, je ne dirais qu'une chose : pari tenu !
J'ai eu du mal à accrocher à l'écriture car les deux hommes utilisent le même langage lyrique, voire efféminé, avec certains passages haut perchés : "Tu dansais devant moi, brillant comme une comète, ma belle planète. Moi, telle la Lune, je tournais autour de toi, total éclipse, tu me vois ?". Disons qu'il faut s'y habituer... ^^
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Si le début m'est apparu répétitif, la suite n'a pas cessé de me surprendre. J'ai adoré les retours en arrière, les bribes de souvenirs qui lentement lèvent le voile sur nos interrogations. Les révélations s'enchaînent, écoeurantes, dévastatrices. Nous mesurons tout l'ampleur d'un amour contre nature et malsain qui finira par consumer nos tourtereaux.
"Avec toi, je soulevais le monde. Depuis toi, je me contente de le sentir m'écraser."
Trop effrayés par le bonheur, Joshua et Isaïah se complaisent dans la souffrance qu'ils ne parviennent pas à surmonter. Ils s'aiment avec violence, dans les larmes et le sang. le bordeau leur va si bien comme ils aiment nous le rappeler.
À bien des égards, le pianiste de Dakota méritait de se retrouver dans le couloir de la mort pour l'avoir lui-même semée sans remords. Il n'a jamais eu une once de compassion pour ses victimes, pas plus que pour leurs familles. Seul l'amour qu'il portait à Joshua comptait, au delà des gens, des lois, de tout.
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Si la fin se devine aisément, elle n'en reste pas moins d'une intensité qui vous tétanise, alors non, ce livre ne sera pas un coup de coeur, mais le mien a saigné pour ces enfants cabossés qui aurait pu, dans d'autres circonstances, ne pas devenir des monstres insatiables. Si les auteures voulaient nous arracher des larmes, je ne dirais qu'une chose : pari tenu !
