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Critique de Petit-Nuage
Voici un livre qui traite d'un sujet trop peu traité, celui de la marionnette à travers le monde. Ce qui fait tout son intérêt, c'est justement cette confrontation des différents styles de cet art à part entière. Marionnette en deux dimensions (les ombres indonésiennes) ou en trois dimensions: importance de la couleur et des vêtements, des expressions des visages, des matériaux (fer, tissus, papier mâché, bois...). On découvre également que le théâtre de marionnette est une scénographie où la lumière et l'ombre associées aux poupées articulées, produit une dramaturgie, reflets des mythes, des croyances populaires, mais aussi satyre de la société et critique du pouvoir en place.
On peut cependant lui reprocher de ne pas être exhaustif, du moins sur le plan de la documentation photographique. Les marionnettes siciliennes et japonaises sont évoquées brièvement tandis que l'auteur élargit son propos en se penchant sur les masques africains : une digression qui dérive peut-être inutilement du sujet. Ce livre reste néanmoins un beau produit complet de 165 pages enrichit de photographies en couleurs et relié. Une phrase de Christian Armengaud résume bien son propos : il s'agit de « ranimer l'intérêt pour un mode d'expression plusieurs fois millénaire » avec des personnages « parfois doubles de notre humaine condition ».
On peut cependant lui reprocher de ne pas être exhaustif, du moins sur le plan de la documentation photographique. Les marionnettes siciliennes et japonaises sont évoquées brièvement tandis que l'auteur élargit son propos en se penchant sur les masques africains : une digression qui dérive peut-être inutilement du sujet. Ce livre reste néanmoins un beau produit complet de 165 pages enrichit de photographies en couleurs et relié. Une phrase de Christian Armengaud résume bien son propos : il s'agit de « ranimer l'intérêt pour un mode d'expression plusieurs fois millénaire » avec des personnages « parfois doubles de notre humaine condition ».
