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Critique de Sharon


Sharon
13 décembre 2012
J'avais aimé la précédente aventure du boyard Artem, alors pourquoi ne pas lire celle-ci, trouvée chez un bouquiniste ? Accompagné de Vassili, de Mitko et de Philippos, son fils adoptif, Artem se rend à Volok pour faire toute la lumière sur ce vol, qui risque de provoquer non pas une crise (nous ne sommes pas au XXIe siècle) mais une bataille sanglante et sur ce triple meurtre barbare.
Il est facile pour les habitants de Volok de rejeter la faute sur les Iatvags, ces païens qui vivent non loin du village. La christianisation de la Russie est encore récente, et le culte des anciens dieux est encore vivace, y compris au sein de la très chrétienne population de Volok. Même Artem, qui pourfend les cultes païens, ne se sépare pas de sa pierre porte-bonheur. Un autre crime lui est pourtant révélé : la mort d'une jeune fille, Oulia, trop rapidement considéré comme un suicide. Il n'est pas facile d'enquêter quand tout le monde, sauf le père de la victime, souhaite oublier cette mort, quitte à salir irrémédiablement la réputation de la jeune femme. Il faut dire qu'Oulia n'avait pas non plus fait grand'chose pour être respectée, au contraire de Ludmilla, la meneuse de rondes, qui l'employait. Singulière femme que cette Ludmilla, et s'il en est une qui pourrait séduire Artem, ce serait elle - à condition qu'elle le souhaite.
Singulière femme aussi que Marfa, veuve et presque quinquagénaire qui dirige tout d'une main de maître, y compris ses deux grands fils Igor et Boris. Elle est une des figures les plus importantes de la ville et n'a qu'une hâte : que la vie reprenne son cours après que les coupables soient punis (et si possible, que la ville soit débarrassé des païens).
Bien sûr, Artem reste égal à lui même, c'est à dire qu'il mène son enquête sans préjugés, et sans se laisser intimider. Elle ne sera pas si facile, cette enquête dans la Russie du début du premier millénaire, et il faudra à Artem tout son courage et toute son ingéniosité pour la mener à bien.
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