Jean Michel Asselin est incontestablement un grand biographe et un grand connaisseur du monde la montagne qui mérite bien le titre, certes pompeux, d'historien de la montagne. Mais ici, dixit l'auteur, c'est une autobiographie et Asselin, ne serait que le passeur de mots d'Edlinger dont le présent ouvrage est le fruit d'une longue collaboration entre les deux hommes. Néanmoins, la patte du biographe est bien présente notamment avec les sauts temporels, caractéristique de l'auteur, présent tout le long du récit et qui ne perturbent en rien la compréhension bien au contraire. Cela rend le texte plus vivant, plaçant le lecteur dans une position de démiurge, contemplant d'en haut l'existence d'Edlinger. Il ne s'agit en rien d'une hagiographie, rien n'est caché des fêlures, des erreurs, des blessures, ni les années noires de la dépression. L'ouvrage est évidement abondamment illustré de superbes photos recouvrant toute la vie (au bout des doigts) de celui que l'on appelait l'ange blond.A noté quand même que l'ouvrage est à considérer comme un objet de luxe vue son prix élevé compte tenu du temps de lecture relativement court.
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