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Critique de Ebylit
Une vie de malade : mémoires d'un masque de protection en période de crise sanitaire
Auteur : Nadim Aswissri
Auto édition
Résumé : Un jour presque comme un autre dans une usine chinoise nait un masque et ses frères. A l'aube d'une épopée fascinante, à la naissance d'un contexte historique inédit, le récit de vie d'un objet qui partagea nos quotidiens avant de tomber dans la désuétude.
:)
Atypiqe et déjanté est sans doute le maitre mot de ce très court récit.
Nous voici dans l'autobiographie d'un masque sanitaire depuis ses premiers pas dans l'usine qui l'a vu naitre jusqu'à son trépas programmé. Je ne savais pas à quoi m'attendre mais je n'ai pas été déçue.
Loin d'un récit gnangnan ou très enfantin comme pourrait le laisser penser la couverture on tombe dans un roman presque noir, avec des propos véridiques, sans vernis de complaisance. Il est question de meurtre et de gaspillage, d'écologie mais surtout de liberté, de découvertes et d'indépendance, de rébellion.
Il est difficile de ne pas faire un parallèle avec l'espèce humaine et nos relations avec autrui en société. Qui, finalement ne sont pas si éloignés de ce que vit le protagoniste quand on réfléchit bien.
Et de la réflexion ce récit en inspire en permanence tant les personnalités qui peuplent la vie de notre protagoniste principal sont profondes. J'ai eu un véritable coup de coeur pour Huguette dont on suit le parcours touchant et qui prend aux tripes tant l'injustice et la solitude y sont présents. En tant que lecteur il est intrigant et intéressant de constater que l'auteur à chercher à toucher tous les types de profil qui ont émergé de la crise sanitaire. Autant ceux qui ont peur, que ceux qui ont voulu se rebeller contre le port du masque.
:(
Ce n'est pas réellement un point négatif mais j'ai eu du fil à retordre avec la police d'écriture. Bien qu'elle ajoute un côté « véridique » au format journal intime il est indéniable qu'elle fatigue énormément les yeux et nuit à la lecture.
D'autre part je suis un peu déboussolée car je ne sais pas à qui je conseillerais ce récit. Bien qu'il traite de la pandémie de manière assez légère et très humoristique il y a des scènes assez rudes de par leur description (notamment à l'ouverture du récit) et des soucis entendus qui nécessitent une certaine maturité pour être compris (je pense aux ronds dans des carrés par exemple). Il y a un côté presque roman noir tant la vie de ce pauvre masque semble aller de mal en pis.
Pour conclure je trouverais cela intéressant que ce roman devienne le premier d'une petite série. En effet je serais curieuse de voir les différents vécus des autres masques par exemple ceux qui ont été fait manuellement à l'époque où il était impossible de s'en procurer, où ceux des maisons de retraite, des écoles ou encore l'un de ceux qui m'a le plus amusé : du Pmu !
Enfin c'est avec plaisir que je retrouverais la plume acerbe et à la fois drôle de l'auteur !
Auteur : Nadim Aswissri
Auto édition
Résumé : Un jour presque comme un autre dans une usine chinoise nait un masque et ses frères. A l'aube d'une épopée fascinante, à la naissance d'un contexte historique inédit, le récit de vie d'un objet qui partagea nos quotidiens avant de tomber dans la désuétude.
:)
Atypiqe et déjanté est sans doute le maitre mot de ce très court récit.
Nous voici dans l'autobiographie d'un masque sanitaire depuis ses premiers pas dans l'usine qui l'a vu naitre jusqu'à son trépas programmé. Je ne savais pas à quoi m'attendre mais je n'ai pas été déçue.
Loin d'un récit gnangnan ou très enfantin comme pourrait le laisser penser la couverture on tombe dans un roman presque noir, avec des propos véridiques, sans vernis de complaisance. Il est question de meurtre et de gaspillage, d'écologie mais surtout de liberté, de découvertes et d'indépendance, de rébellion.
Il est difficile de ne pas faire un parallèle avec l'espèce humaine et nos relations avec autrui en société. Qui, finalement ne sont pas si éloignés de ce que vit le protagoniste quand on réfléchit bien.
Et de la réflexion ce récit en inspire en permanence tant les personnalités qui peuplent la vie de notre protagoniste principal sont profondes. J'ai eu un véritable coup de coeur pour Huguette dont on suit le parcours touchant et qui prend aux tripes tant l'injustice et la solitude y sont présents. En tant que lecteur il est intrigant et intéressant de constater que l'auteur à chercher à toucher tous les types de profil qui ont émergé de la crise sanitaire. Autant ceux qui ont peur, que ceux qui ont voulu se rebeller contre le port du masque.
:(
Ce n'est pas réellement un point négatif mais j'ai eu du fil à retordre avec la police d'écriture. Bien qu'elle ajoute un côté « véridique » au format journal intime il est indéniable qu'elle fatigue énormément les yeux et nuit à la lecture.
D'autre part je suis un peu déboussolée car je ne sais pas à qui je conseillerais ce récit. Bien qu'il traite de la pandémie de manière assez légère et très humoristique il y a des scènes assez rudes de par leur description (notamment à l'ouverture du récit) et des soucis entendus qui nécessitent une certaine maturité pour être compris (je pense aux ronds dans des carrés par exemple). Il y a un côté presque roman noir tant la vie de ce pauvre masque semble aller de mal en pis.
Pour conclure je trouverais cela intéressant que ce roman devienne le premier d'une petite série. En effet je serais curieuse de voir les différents vécus des autres masques par exemple ceux qui ont été fait manuellement à l'époque où il était impossible de s'en procurer, où ceux des maisons de retraite, des écoles ou encore l'un de ceux qui m'a le plus amusé : du Pmu !
Enfin c'est avec plaisir que je retrouverais la plume acerbe et à la fois drôle de l'auteur !
