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Critique de palamede


Pour durer dans ce monde, il ne faut pas penser.
Elle ressemble à une soeur trempée dans le sang, habillée comme une servante du Seigneur, cornette et habit de religieuse. Mais la comparaison s'arrête là. La Servante est au service d'un homme, d'un Commandant, et d'une cause, la reproduction dans un monde où la pollution l'a rendue problématique.

Plus d'informations, l'auto surveillance, l'espionnage des uns par les autres, le conditionnement, la peur, c'est le quotidien de ces femmes, de leurs consoeurs ainsi que de la plupart des hommes qui vivent à Gilead. Une société autoritaire organisée pour le bénéfice de quelques-uns, où chacun a une fonction et aucun choix ou si peu ; le monde des autodafés, des dissidents exécutés (médecins, homosexuels, prêtres...), leurs corps exposés pour l'exemple. Beaucoup disent la pire des sociétés, celle de l'embrigadement psychique qui conditionne l'action des individus.

J'ai été quelque peu déçue par ce roman que je désirais découvrir depuis longtemps. Même si je l'ai trouvé agréable à lire (bien que longuet), je n'ai pu m'ôter de la tête un sentiment de déjà vu ; 1984 et Le meilleur des mondes, pour les plus connus, sont des romans qui ont abordé avec talent la problématique d'une autocratie ultra liberticide. Reste que dans cette dystopie, l'histoire de l'asservissement d'humains et surtout de femmes racontée par une femme lui donne une dimension féministe singulière et particulière.
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