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Critique de CyranoGirl
Après la lecture d'une critique très longue et très bien argumentée, je me suis mise péniblement à la lecture de ce premier tome de Tara Duncan.
Ce n'est pas encore trop mauvais, honnêtement. L'écriture laisse clairement à désirer, comme si l'auteure n'avait pas pris le temps de peaufiner son style, ses descriptions et ses dialogues, mais ça passe quand même. La lecture a été, dans l'ensemble, rapide et agréable, si ce n'est un sentiment de déception qui m'a accompagné tout le long.
J'ai plusieurs choses à reprocher à l'auteure et à ce roman :
1. L'héroïne, Tara, est tout sauf attachante. Elle est tantôt dédaigneuse, tantôt naïve, tantôt hyper instinctive (incohérent, puisque c'est la première fois qu'elle entend parler d'AutreMonde et de la magie)… En gros, son personnage est incohérent. Surtout si on considère qu'elle est censée n'avoir que 12 ans… Ce n'est pas logique. Par ailleurs, aucun obstacle n'a vraiment d'intérêt dans l'histoire, puisque Tara peut tout résoudre. Alors que, je me répète, elle n'est pas censée savoir autant ou être si expérimentée dans l'art de la magie. le fait qu'aucun obstacle ne lui résiste vraiment ne donne pas envie de continuer l'histoire. Il n'y a pas d'idée d'évolution ou d'apprentissage. A quoi cela servirait ? Puisqu'elle sait déjà tout faire…
2. Purement subjectif : ces formules magiques ridicules qui cassent l'atmosphère. « Par le Flamus, je veux du feu, immédiatement et pas qu'un peu ! ». Qui pourrait prendre ça au sérieux ?
3. La quantité énorme de péripéties. Oui, il faut des péripéties pour que l'histoire accroche le lecteur… mais peut-être pas autant. L'auteure nous laisse juste le temps de nous adapter à un environnement qu'il se passe (de nouveau) quelque chose de TERRIBLE et qu'il faut absolument faire ceci et cela. Cette quantité de péripéties rend l'histoire tout simplement absurde. Regardez Harry Potter : oui, il y a beaucoup de rebondissements mais il y a aussi des moments pendant lesquels Harry étudie ou vit sa « vie normale » de jeune sorcier.
4. Enfin, je suis très loyale aux livres que j'ai aimé. Et j'ai eu beau me dire que tous les auteurs prennent exemple sur d'autres romans, prennent certaines idées chez d'autres auteurs, je trouve que Sophie Audoin-Mamikonian a exagéré. Dans ce premier tome, j'ai retrouvé un remâché de grands classiques comme Harry Potter, A la Croisée des Mondes, le Seigneur des Anneaux, un peu de Doctor Who bizarrement, de Sabrina l'apprenti sorcière et du Terry Pratchett. Mais surtout beaucoup de Harry Potter… en plus ridicule et en moins prenant. Autant je peux comprendre d'être inspirée par d'autres romans, parce que je le suis régulièrement aussi, mais prendre autant d'idées pour toutes les mettre dans une oeuvre bâclée, c'est du vol.
Je vais lire les prochains tomes de cette série, parce que ce sont les prochains livres de mon Challenge Bibliothèque. Mais honnêtement, ils me donnent juste envie de relire les « vrais » Harry Potter.
Ce n'est pas encore trop mauvais, honnêtement. L'écriture laisse clairement à désirer, comme si l'auteure n'avait pas pris le temps de peaufiner son style, ses descriptions et ses dialogues, mais ça passe quand même. La lecture a été, dans l'ensemble, rapide et agréable, si ce n'est un sentiment de déception qui m'a accompagné tout le long.
J'ai plusieurs choses à reprocher à l'auteure et à ce roman :
1. L'héroïne, Tara, est tout sauf attachante. Elle est tantôt dédaigneuse, tantôt naïve, tantôt hyper instinctive (incohérent, puisque c'est la première fois qu'elle entend parler d'AutreMonde et de la magie)… En gros, son personnage est incohérent. Surtout si on considère qu'elle est censée n'avoir que 12 ans… Ce n'est pas logique. Par ailleurs, aucun obstacle n'a vraiment d'intérêt dans l'histoire, puisque Tara peut tout résoudre. Alors que, je me répète, elle n'est pas censée savoir autant ou être si expérimentée dans l'art de la magie. le fait qu'aucun obstacle ne lui résiste vraiment ne donne pas envie de continuer l'histoire. Il n'y a pas d'idée d'évolution ou d'apprentissage. A quoi cela servirait ? Puisqu'elle sait déjà tout faire…
2. Purement subjectif : ces formules magiques ridicules qui cassent l'atmosphère. « Par le Flamus, je veux du feu, immédiatement et pas qu'un peu ! ». Qui pourrait prendre ça au sérieux ?
3. La quantité énorme de péripéties. Oui, il faut des péripéties pour que l'histoire accroche le lecteur… mais peut-être pas autant. L'auteure nous laisse juste le temps de nous adapter à un environnement qu'il se passe (de nouveau) quelque chose de TERRIBLE et qu'il faut absolument faire ceci et cela. Cette quantité de péripéties rend l'histoire tout simplement absurde. Regardez Harry Potter : oui, il y a beaucoup de rebondissements mais il y a aussi des moments pendant lesquels Harry étudie ou vit sa « vie normale » de jeune sorcier.
4. Enfin, je suis très loyale aux livres que j'ai aimé. Et j'ai eu beau me dire que tous les auteurs prennent exemple sur d'autres romans, prennent certaines idées chez d'autres auteurs, je trouve que Sophie Audoin-Mamikonian a exagéré. Dans ce premier tome, j'ai retrouvé un remâché de grands classiques comme Harry Potter, A la Croisée des Mondes, le Seigneur des Anneaux, un peu de Doctor Who bizarrement, de Sabrina l'apprenti sorcière et du Terry Pratchett. Mais surtout beaucoup de Harry Potter… en plus ridicule et en moins prenant. Autant je peux comprendre d'être inspirée par d'autres romans, parce que je le suis régulièrement aussi, mais prendre autant d'idées pour toutes les mettre dans une oeuvre bâclée, c'est du vol.
Je vais lire les prochains tomes de cette série, parce que ce sont les prochains livres de mon Challenge Bibliothèque. Mais honnêtement, ils me donnent juste envie de relire les « vrais » Harry Potter.
