>
Critique de patlam
Alaïs mène une vie ordinaire de lycéenne auprès de sa famille et de ses amis. Pourtant, elle est régulièrement hantée par les souvenirs d'une autre au cours de cauchemars récurrents dans lesquels elle se voit poursuivie. Un pouvoir psychique insoupçonné s'éveille brusquement en son sein et, de ce fait, elle découvre l'existence d'une forme de magie et que ceux qui en dispose sont traqués par une cruelle organisation occulte. Avec l'aide de ses amis, Zélide, Ulysse et son oncle Joris, Alaïs va devoir faire face à un troublant héritage génique et apprendre à contrôler ses dons et les développer en intégrant les rangs de la Civilita.
Après un prologue saisissant et mystérieux, l'auteure enchaîne les intrigues en entremêlant passé et présent pour développer une variante fantastique de la lutte entre le bien et le mal. Entre une dimension magique et des aptitudes extrasensorielles façon X-Men, on observe les acteurs de cette histoire qui, portés par un sentiment de puissance qu'ils ne maitrisent pas totalement, évoluent en découvrant l'étendue de leur don. Cette cohabitation imprévue renforce les liens qui les unissent alors que leur destinée prend une tournure inattendue.
On peut regretter le manque de nuance caractérisant les différents protagonistes qui conjuguent nombre de stéréotypes avec un camp du bien épris de justice, de sentiments moraux, d'un altruisme exacerbé et de probité face aux suppôts du mal, véritables psychopathes, inhumains et narcissiques. Les premiers laissent perplexe tant ils ont l'air crédules et ineptes quant aux seconds, par leur violence gratuite et leur perversité, ils n'inspirent qu'incompréhension et dégout. Les uns comme les autres manquent dans tous les cas de profondeur et de crédibilité. Alors que de perfides manoeuvres se dessinent au coeur de factions qui se révèlent de plus en plus ambiguës, les membres de la Civilita apparaissent plus que jamais naïfs, irréfléchis et totalement incompétents. On reste perplexe face à la facilité des sbires d'Arkadus pour entraver toutes les actions entreprises à leur encontre. La stratégie élaborée par Alaïs et Jonathan pour contrer les agissements d'Heredes est totalement invraisemblable, sans fondement et l'issue tragique de leur tentative n'est aucunement surprenante.
Si l'auteure se penche brièvement sur des thèmes sociétaux sérieux tels que le harcèlement scolaire, les violences conjugales ou encore la croyance en la métempsycose, elle préfère plutôt s'intéresser aux états d'âme d'adolescents anxieux et développer une banale aventure aux accents fantastique. En dépit de quelques idées originales, d'une écriture rigoureuse et plaisante le style est beaucoup trop ciblé jeunesse et l'histoire vraiment trop simpliste et peu convaincante.
Après un prologue saisissant et mystérieux, l'auteure enchaîne les intrigues en entremêlant passé et présent pour développer une variante fantastique de la lutte entre le bien et le mal. Entre une dimension magique et des aptitudes extrasensorielles façon X-Men, on observe les acteurs de cette histoire qui, portés par un sentiment de puissance qu'ils ne maitrisent pas totalement, évoluent en découvrant l'étendue de leur don. Cette cohabitation imprévue renforce les liens qui les unissent alors que leur destinée prend une tournure inattendue.
On peut regretter le manque de nuance caractérisant les différents protagonistes qui conjuguent nombre de stéréotypes avec un camp du bien épris de justice, de sentiments moraux, d'un altruisme exacerbé et de probité face aux suppôts du mal, véritables psychopathes, inhumains et narcissiques. Les premiers laissent perplexe tant ils ont l'air crédules et ineptes quant aux seconds, par leur violence gratuite et leur perversité, ils n'inspirent qu'incompréhension et dégout. Les uns comme les autres manquent dans tous les cas de profondeur et de crédibilité. Alors que de perfides manoeuvres se dessinent au coeur de factions qui se révèlent de plus en plus ambiguës, les membres de la Civilita apparaissent plus que jamais naïfs, irréfléchis et totalement incompétents. On reste perplexe face à la facilité des sbires d'Arkadus pour entraver toutes les actions entreprises à leur encontre. La stratégie élaborée par Alaïs et Jonathan pour contrer les agissements d'Heredes est totalement invraisemblable, sans fondement et l'issue tragique de leur tentative n'est aucunement surprenante.
Si l'auteure se penche brièvement sur des thèmes sociétaux sérieux tels que le harcèlement scolaire, les violences conjugales ou encore la croyance en la métempsycose, elle préfère plutôt s'intéresser aux états d'âme d'adolescents anxieux et développer une banale aventure aux accents fantastique. En dépit de quelques idées originales, d'une écriture rigoureuse et plaisante le style est beaucoup trop ciblé jeunesse et l'histoire vraiment trop simpliste et peu convaincante.
