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Critique de Lire-une-passion
Ce livre m'a intriguée dès qu'il a été dévoilé, car son résumé était vraiment très intéressant. Je crois que je n'ai jamais eu l'occasion de lire un livre sur ce thème-là et abordé de cette manière. de ce fait, je voulais voir ce que ça donnait et... j'ai beaucoup aimé, même si le début était assez compliqué.
Sam est une jeune fille qui avait des idées bien arrêtées : réussir ses études et filer vivre à New-York. Mais voilà, deux mois plus tôt, on lui a détecté une maladie génétique, qui fait qu'au fil du temps, sa mémoire se détériore, pour finir par être inexistante. Mais au lieu de pleurer sur son sort, Sam le voit comme une façon de se donner à fond dans ce qu'elle fait. Elle a aussi l'horreur de perdre sa mémoire, de tout oublier, et pour palier à ça, elle décide d'écrire une sorte de journal intime pour la Sam future, qui aura tout oublié. Une façon pour elle de se souvenir de tout, sans poser de questions. Intriguant, non ?
Je dois avouer que les 100 premières pages m'ont laissée quelque peu dubitative. J'avais beaucoup de mal à entrer dans le roman, de part la façon d'écrire de l'auteure. Passer du « je » au « nous », puis au « tu », en passant par une mise en page de théâtre, j'étais complètement perdue et j'avais vraiment peur de ne pas m'accrocher et de voir plus profondément ce livre. Et puis le cap des 100 pages est passé, et avec lui, tout ce qui me dérangeait jusqu'alors. Et à partir de là, une fois qu'on s'est habitué à l'écriture de l'auteure, les pages défilent à une si grande vitesse, qu'on ne voit même pas la fin arriver, et on ressent même un certain manque à se dire : « Quoi ? C'est déjà fini ? Mais... ». Sans ces 100 premières pages difficiles, je pense que ce roman aurait été un coup de coeur, mais il n'en passe pas loin !
Sam est touchante dans sa manière d'être et de vivre. Il est vrai qu'on aurait pu suivre une fille qui se laisse aller à la tristesse, qui abandonne avant de se battre, mais c'est tout le contraire. Elle voit la vie du bon côté, profite au maximum d'avoir encore toute sa mémoire pour vivre ce qu'elle souhaite vivre, ne pleure pas sur son sort et surtout, garde pour elle ce qu'elle ressent. Pour elle, hors de question de s'apitoyer sur son sort, de pleurer sur l'épaule de ses proches – d'ailleurs, mis à part sa famille et un ami, personne n'est au courant au début de ce qu'elle vit quotidiennement. Elle m'a touchée par sa façon de s'exprimer, la façon qu'elle a de parler à sa future elle : comme si elle parlait à un enfant qui découvre le monde. J'ai trouvé que c'était plein de poésie, de tendresse, comme une mère à son enfant.
Évidemment, il n'y a pas que Sam qui est touchée par cette maladie. Ses proches vivent aussi de ce malheur, qui pourtant est une force – en quelque sorte – pour la jeune fille. Ses parents, surtout, sont touchés. Ils ne réagissent pas du tout comme leur fille, bien au contraire. Ils sont plutôt abattus par la nouvelle et ne savent pas comment prendre la chose. Ils veulent aussi qu'elle réussisse dans ce qu'elle entreprend, avec la peur qu'elle oublie tout un jour important. Ils mettent donc en quelques sortes son futur et ses études en péril, pour ne pas qu'elle souffre. Sauf qu'ils font le contraire de ce qu'ils veulent, et cela donne souvent des situations qui font mal au coeur, autant pour les lecteurs que pour les parents et Sam. Cette dernière a beau se défendre, elle ne trouve pas toujours les mots justes pour avoir gain de cause.
Heureusement qu'elle peut compter sur deux de ses amis pour la soutenir malgré tout. Ces deux garçons ont chacun leur particularité, et à une échelle différente, réussissent à lui redonner un peu le moral et à la suivre dans tout ce qu'elle fait. Pas toujours avec les bonnes solutions, mais ils y mettent du leur pour l'aider.
Quant à la fin, je vous l'avoue, j'ai eu quelques larmes qui ont coulé. Bien évidemment, on s'y attend un peu, mais avec la joie de vivre de Sam, on ne peut s'empêcher d'espérer qu'elle peut aller mieux. Pour moi, cette fin très touchante et pleine de tolérance est vraiment parfaite et bien menée. Même si elle fait mal au coeur, je n'en aurais pas vu d'autres de mieux.
En résumé, un début assez difficile avec une plume d'auteure assez particulière. On finit par s'y habituer, et après coup, le roman se lit à une vitesse très très rapides. Les chapitres sont en plus très courts, ce qui pousse à continuer encore et encore, jusqu'à arriver à la fin et avoir le coeur serré. Les personnages sont tous touchants et intéressants, mais je dois dire que Sam reste celle que j'ai la plus aimé durant ces quelques pages. Un roman que je vous conseille vraiment, rempli de sensibilité, de poésie et qui traite très bien un sujet que je ne connaissais absolument pas avant.
* Je remercie Emily et Lumen pour leur confiance ! *
SORTIE LE 12 MAI 2016 !
Justine P.
Lien : http://lireunepassion.blogsp..
Sam est une jeune fille qui avait des idées bien arrêtées : réussir ses études et filer vivre à New-York. Mais voilà, deux mois plus tôt, on lui a détecté une maladie génétique, qui fait qu'au fil du temps, sa mémoire se détériore, pour finir par être inexistante. Mais au lieu de pleurer sur son sort, Sam le voit comme une façon de se donner à fond dans ce qu'elle fait. Elle a aussi l'horreur de perdre sa mémoire, de tout oublier, et pour palier à ça, elle décide d'écrire une sorte de journal intime pour la Sam future, qui aura tout oublié. Une façon pour elle de se souvenir de tout, sans poser de questions. Intriguant, non ?
Je dois avouer que les 100 premières pages m'ont laissée quelque peu dubitative. J'avais beaucoup de mal à entrer dans le roman, de part la façon d'écrire de l'auteure. Passer du « je » au « nous », puis au « tu », en passant par une mise en page de théâtre, j'étais complètement perdue et j'avais vraiment peur de ne pas m'accrocher et de voir plus profondément ce livre. Et puis le cap des 100 pages est passé, et avec lui, tout ce qui me dérangeait jusqu'alors. Et à partir de là, une fois qu'on s'est habitué à l'écriture de l'auteure, les pages défilent à une si grande vitesse, qu'on ne voit même pas la fin arriver, et on ressent même un certain manque à se dire : « Quoi ? C'est déjà fini ? Mais... ». Sans ces 100 premières pages difficiles, je pense que ce roman aurait été un coup de coeur, mais il n'en passe pas loin !
Sam est touchante dans sa manière d'être et de vivre. Il est vrai qu'on aurait pu suivre une fille qui se laisse aller à la tristesse, qui abandonne avant de se battre, mais c'est tout le contraire. Elle voit la vie du bon côté, profite au maximum d'avoir encore toute sa mémoire pour vivre ce qu'elle souhaite vivre, ne pleure pas sur son sort et surtout, garde pour elle ce qu'elle ressent. Pour elle, hors de question de s'apitoyer sur son sort, de pleurer sur l'épaule de ses proches – d'ailleurs, mis à part sa famille et un ami, personne n'est au courant au début de ce qu'elle vit quotidiennement. Elle m'a touchée par sa façon de s'exprimer, la façon qu'elle a de parler à sa future elle : comme si elle parlait à un enfant qui découvre le monde. J'ai trouvé que c'était plein de poésie, de tendresse, comme une mère à son enfant.
Évidemment, il n'y a pas que Sam qui est touchée par cette maladie. Ses proches vivent aussi de ce malheur, qui pourtant est une force – en quelque sorte – pour la jeune fille. Ses parents, surtout, sont touchés. Ils ne réagissent pas du tout comme leur fille, bien au contraire. Ils sont plutôt abattus par la nouvelle et ne savent pas comment prendre la chose. Ils veulent aussi qu'elle réussisse dans ce qu'elle entreprend, avec la peur qu'elle oublie tout un jour important. Ils mettent donc en quelques sortes son futur et ses études en péril, pour ne pas qu'elle souffre. Sauf qu'ils font le contraire de ce qu'ils veulent, et cela donne souvent des situations qui font mal au coeur, autant pour les lecteurs que pour les parents et Sam. Cette dernière a beau se défendre, elle ne trouve pas toujours les mots justes pour avoir gain de cause.
Heureusement qu'elle peut compter sur deux de ses amis pour la soutenir malgré tout. Ces deux garçons ont chacun leur particularité, et à une échelle différente, réussissent à lui redonner un peu le moral et à la suivre dans tout ce qu'elle fait. Pas toujours avec les bonnes solutions, mais ils y mettent du leur pour l'aider.
Quant à la fin, je vous l'avoue, j'ai eu quelques larmes qui ont coulé. Bien évidemment, on s'y attend un peu, mais avec la joie de vivre de Sam, on ne peut s'empêcher d'espérer qu'elle peut aller mieux. Pour moi, cette fin très touchante et pleine de tolérance est vraiment parfaite et bien menée. Même si elle fait mal au coeur, je n'en aurais pas vu d'autres de mieux.
En résumé, un début assez difficile avec une plume d'auteure assez particulière. On finit par s'y habituer, et après coup, le roman se lit à une vitesse très très rapides. Les chapitres sont en plus très courts, ce qui pousse à continuer encore et encore, jusqu'à arriver à la fin et avoir le coeur serré. Les personnages sont tous touchants et intéressants, mais je dois dire que Sam reste celle que j'ai la plus aimé durant ces quelques pages. Un roman que je vous conseille vraiment, rempli de sensibilité, de poésie et qui traite très bien un sujet que je ne connaissais absolument pas avant.
* Je remercie Emily et Lumen pour leur confiance ! *
SORTIE LE 12 MAI 2016 !
Justine P.
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