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Critique de Asteropsia


La mésaventure de l'auteur, père de famille qui ne sait pas dire non et citadin naïf, qui a accepté un jour d'acheter un chien... Pauvre Tiki! me suis-je dis en lisant ce livre. Car loin de plaindre les protagonistes humains, c'est le sort du chien qui m'a fait de la peine. Peut-être suis-je trop dure envers eux, c'est vrai, c'est difficile de vivre avec un animal quand on n'en a jamais eu et que l'on n'a aucune expérience en la matière.

Mais je n'ai pas pu m'empêcher d'être en colère en lisant cette histoire. Non pas qu'elle soit mauvaise, loin de là. Je trouve d'ailleurs que c'est une très bonne idée d'avoir traité de ce sujet, et cette bd le fait avec beaucoup de sincérité.

Non, ce qui m'a marqué, c'est le sort de Tiki et l'inconstance de ses maîtres. le fait qu'il s'agisse du véritable vécu de l'auteur ne m'empêche pas d'éprouver un certain agacement envers la naïveté de ce parisien vivant en appartement, en plein confinement lié au Covid, souffrant manifestement de ses propres trauma personnels, qui n'a pas su réaliser à temps l'invraisemblance d'une telle décision. Voilà le drame du puppy blues.

Pourquoi adopter un chien sans être sûr que l'on est prêt à le faire? de faire des recherches sur la race et son caractère, de savoir si notre mode de vie est conforme, si on est apte à l'accueillir? Comment peut-on se dire que c'est une bonne idée quant on vit en appartement? Que l'on aime pas les chiens tant que ça? Et comment peut-on décider de l'abandonner au bout de seulement quelques semaines?

C'est évidement le but de cette bd que de faire réfléchir le lecteur sur le sort de ces animaux traités comme des objets de confort et non comme des êtres vivants avec leur personnalité et leur singularité. J'apprécie la remise en question de l'auteur sur la souffrance que cette expérience a généré pour lui et sa famille. Mais étant très sensible à la cause animale, c'est à Tiki que j'ai le plus pensé, car au final, c'est elle qui en pâtit le plus (mais heureusement que dans ce cas-là, l'histoire finit bien :)
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