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Critique de Takalirsa
« Qui se soucie des états d'âme des professeurs de son enfant ? ». A travers plusieurs portraits d'enseignants et d'élèves de collège, c'est la dimension psychologique et émotionnelle de l'Ecole qui est abordée dans ce livre. Non les profs ne sont pas des robots à transmission ni les élèves des déversoirs à connaissances. Côté adultes comme enfants, chacun fait avec son vécu et son ressenti du moment. Avec Guy puis Anna et Lamine, on découvre « une autre facette des élèves » et des enseignants souvent traversés par le doute et le découragement. Sans oublier les parents, démunis face à leur progéniture et parfois, à la vie.
Assez rapidement, le propos s'élargit à toutes sortes de questions de société : il est question de féminisme avec l'exposé du jeune Ibrahim, d'immigration et de racisme avec Lamine, des inégalités sociales également, et même de colonialisme avec le séjour au Sénégal ! On est alors bien loin du thème de départ… Même si l'école est un lieu où débattre, échanger des interrogations, réfléchir ensemble. Il y a beaucoup d'idées et de réflexions dans ce texte mais j'ai eu le sentiment qu'elles partaient dans tous les sens et que les opinions prenaient trop le dessus sur l'intrigue. Quelle est-elle d'ailleurs ? On démarre en salle des profs avec le personnage de Guy à qui est consacré un long premier chapitre, mais que l'on ne revoit pas par la suite. Les personnages centraux sont Anna, professeure de français syndiquée exaltée, et Lamine, contractuel en histoire-géographie, cependant leurs échanges sur l'enseignement tournent à l'histoire d'amour pour finir en procès à Dakar ! Autant dire qu'on perd le fil. le propos est intéressant mais il manque, selon moi, de construction narrative.
Assez rapidement, le propos s'élargit à toutes sortes de questions de société : il est question de féminisme avec l'exposé du jeune Ibrahim, d'immigration et de racisme avec Lamine, des inégalités sociales également, et même de colonialisme avec le séjour au Sénégal ! On est alors bien loin du thème de départ… Même si l'école est un lieu où débattre, échanger des interrogations, réfléchir ensemble. Il y a beaucoup d'idées et de réflexions dans ce texte mais j'ai eu le sentiment qu'elles partaient dans tous les sens et que les opinions prenaient trop le dessus sur l'intrigue. Quelle est-elle d'ailleurs ? On démarre en salle des profs avec le personnage de Guy à qui est consacré un long premier chapitre, mais que l'on ne revoit pas par la suite. Les personnages centraux sont Anna, professeure de français syndiquée exaltée, et Lamine, contractuel en histoire-géographie, cependant leurs échanges sur l'enseignement tournent à l'histoire d'amour pour finir en procès à Dakar ! Autant dire qu'on perd le fil. le propos est intéressant mais il manque, selon moi, de construction narrative.
