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Critique de diamelee


Une illusion de couple. Des choix professionnels différents. Un couple pour qui la routine devient pénible. Un couple pour qui le quotidien est à peine supportable. Est-ce la raison pour laquelle Olga se jette à corps perdu dans ce récit horriblement magnifique? Un récit qui éveille sa curiosité et remplit le vide de sa vie. Une excursion dans le monde soviétique de Staline. Une excursion dans une famille en souffrance. Une longue descente en enfer dans une Union Soviétique en pleine Révolution. Un amour maudit scellé dans l'obscurantisme. La bonne foi. L'innocence. L'ignorance.
Dernier printemps à Paris nous emporte dans un monde où la souffrance, la trahison, sont écrites en lettres d'or glacé sur le destin des hommes qui les subissent. Il nous offre un regard obscurément éclairé sur les actions de Staline et de ses sbires. Un monde où la force morale, la dignité, la bonne foi sont foulés au pied. Piétinés par des hommes qui n'ont aucun scrupule pour imposer leurs idées. Maria connaitra l'horreur, la peur, le désespoir. Mais elle se relèvera. Elle fera tout pour transmettre. Pour que nul n'ignore. Pour témoigner. Pour ne pas taire au monde une période noire de sa vie, de son pays. Comment des êtres humains ont-ils pu se comporter ainsi? Comment ont-ils pu faire fi de l'humanité?
Dernier printemps à Paris est un cri de colère. Un cri de douloureuse surprise. Un cri qui ne laisse personne indifférent. C'est un cri, un hurlement sur l'injustice, la trahison, la bassesse humaine. C'est un cri qui dérange la tranquillité des bien pensants. C'est un cri de résilience après un dernier printemps à Paris.
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