Candor

Candor, une ville aseptisée, contrôlée, parfaite... une prison aux barreaux dorés....des cerveaux formatés, modelés, lissés sans excès ni mauvais intentions... une étincelle d'amour, une soif de liberté et de libre-arbitre... J'ai beaucoup aimé le thème de Candor qui a une résonance intense avec le matraquage visuel et médiatique que nous subissons au quotidien ainsi les messages envahissants d'hygiène de vie parfaite : "mangez des légumes" "fites du sport".... plus d'indivualités, plus de différences... tout le monde ne fait qu'un et vit une existence sans saveur... le combat d'Oscar pour lutter contre ce lavage de cerveau, pour sauver celle qu'il aime, la rebelle Nia, est très touchant voire tragique au de la fin, étonnante et triste...
Et pourtant, je n'ai mis que trois étoiles : le style très martelé, très "sec"ne m'a pas transportée... il y manque cette douceur, cette profondeur poétique qui m'a tellement grisée dans Promise... peu de détails, de descriptions nous sont donnés, et même si notre imagination fonctionne, on recherche autre chose derrière les phrases brèves, courtes, denses de l'auteur...peut-être un parti pris... un style travaillé mais trop direct pour moi...
une belle lecture malgré tout