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Critique de hannahens


Dans la veine du Meilleur des mondes ou du passeur, Candor nous montre une ville aseptisée, à peine plus sécuritaire que les riches quartiers sécurisés qui existent de nos jours, et c'est peut être ce qui fait le plus froid dans le dos.

Une différence importante avec ces autres romans d'anticipation : les habitants de Candor sont volontaires, ils veulent devenir plats et vivre dans une ville où les relations entre les hommes sont "utopiques" grâce à des messages subliminaux balancés 24/24. Les enfants notamment, n'ont pas leur mot à dire, leur parents veulent en faire des êtres parfaitement obéissant et travailleurs. Comme dans toute bonne société contrôlée, il n'y a naturellement pas de d'amour ni de sexe.

Seul le héros, assez cynique à certains moments, fils du créateur de cette ville de rêve aux soubassements monstrueux, semble connaître la parade pour rester autant que possible lui-même. Mais lorsqu'il tombe amoureux d'une nouvelle arrivée (un peu trop clichée, "alcool, drogues, sexe, échec scolaire et artiste dans la l'âme") qui refuse l'ordre de Candor, il se met de plus en plus en danger.

Je n'en dit pas plus et vous laisse découvrir les rebondissements de ce roman, qui manque parfois d'un peu de profondeurs mais est prenant en définitive...
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