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Critique de Coetseslivres
Limite 16 de Jean Michel-Bain
Tout d'abord un grand merci à Jean Michel-Bain de m'avoir permis de découvrir son univers !
Accroche : Quel est le désir profond de Lindalue ? Pourquoi Vernie est-elle si populaire ? Pourquoi le camogisme est-il un vilain défaut ? À quoi sert un chirurgec ? Quel animal hante la steppe ? Qu'y a-t-il dans l'арсенал ? Une planète étrange à cent années-lumière, une colonisation mal partie, des disparitions mystérieuses, une enquête, un vaisseau mère, des automates.De l'action, de l'amour, de la poésie, de la guerre. Tout cela est dans Limite 16.
Mon avis : Nous voici donc sur Thémis 4, une planète située à 100 années-lumière de la Terre. Quelques spécimens de faune et de flore locale, mais pas de vie intelligente. A part des colons terriens en nombre limité et constant. La vie n'est pas spécialement facile pour eux à cause du climat. Néanmoins, ils arrivent à survivre et sont organisés. En orbite autour de la planète, un vaisseau-mère avec à son bord des humains en stase cryogénique qui sont réveillés au fur et à mesure des besoins de la colonie. Et justement, le besoin se fait sentir puisque le dirigeant, la Première (non non ce n'est pas une faute d'orthographe !) vient de mourir dans des circonstances étranges…
Contrairement à ce que l'accroche pourrait laisser penser, ce n'est pas un recueil de nouvelles, mais un roman. La 1ère époque d'un roman pour être précise.
Les deux premiers chapitres sont là pour poser le décor et l'ambiance. Je me suis imaginé sans peine aucune les paysages. Les descriptions sont précises sans être ennuyeuses. le côté « technologie futuriste »est lui aussi facile à aborder avec des explications qui émaillent le texte. Là encore, rien de long ni de rébarbatif, juste ce qu'il faut pour que le lecteur comprenne et se puisse se mettre à la place d'un colon.
Les personnages sont présentés au fur et à mesure. On apprend à les connaître, à les aimer ou à les prendre en grippe. On trouve des détails sur le passé de certains d'entre eux alors que d'autres restent dans le flou.
C'est ce qui pèche un peu, le passé. A mon humble avis, il manque des précisions sur le pourquoi de cette colonisation, sur les débuts de l'installation, sur le fait que les colons n'ont pas d'enfants. C'est d'ailleurs ce dernier point qui m'a le plus gênée. Pourquoi n'y a-t-il pas d'enfants ? Etant donné que les colons n'ont aucun contact avec la Terre, il serait logique qu'ils cherchent à s'étendre, à recréer une « civilisation ». Mais comme il s'agit là du 1er tome, il est fort possible que je trouve des réponses dans le livre suivant !
Hormis ces questions, ma lecture a été fort agréable. Une grande joie de retrouver un SF « classique ». J'ai vraiment passé un très bon moment. le style est agréable à lire, j'avais envie de savoir ce qui allait se passer. L'histoire se tient, pas d'incohérence. Hâte de lire la suite !!!
Les plus : Un glossaire à la fin du livre pour les termes « étranges », d'autres sont expliqués directement en bas de page.
Une image de couverture qui reflète bien l'ambiance et le décor de cette planète.
Tout d'abord un grand merci à Jean Michel-Bain de m'avoir permis de découvrir son univers !
Accroche : Quel est le désir profond de Lindalue ? Pourquoi Vernie est-elle si populaire ? Pourquoi le camogisme est-il un vilain défaut ? À quoi sert un chirurgec ? Quel animal hante la steppe ? Qu'y a-t-il dans l'арсенал ? Une planète étrange à cent années-lumière, une colonisation mal partie, des disparitions mystérieuses, une enquête, un vaisseau mère, des automates.De l'action, de l'amour, de la poésie, de la guerre. Tout cela est dans Limite 16.
Mon avis : Nous voici donc sur Thémis 4, une planète située à 100 années-lumière de la Terre. Quelques spécimens de faune et de flore locale, mais pas de vie intelligente. A part des colons terriens en nombre limité et constant. La vie n'est pas spécialement facile pour eux à cause du climat. Néanmoins, ils arrivent à survivre et sont organisés. En orbite autour de la planète, un vaisseau-mère avec à son bord des humains en stase cryogénique qui sont réveillés au fur et à mesure des besoins de la colonie. Et justement, le besoin se fait sentir puisque le dirigeant, la Première (non non ce n'est pas une faute d'orthographe !) vient de mourir dans des circonstances étranges…
Contrairement à ce que l'accroche pourrait laisser penser, ce n'est pas un recueil de nouvelles, mais un roman. La 1ère époque d'un roman pour être précise.
Les deux premiers chapitres sont là pour poser le décor et l'ambiance. Je me suis imaginé sans peine aucune les paysages. Les descriptions sont précises sans être ennuyeuses. le côté « technologie futuriste »est lui aussi facile à aborder avec des explications qui émaillent le texte. Là encore, rien de long ni de rébarbatif, juste ce qu'il faut pour que le lecteur comprenne et se puisse se mettre à la place d'un colon.
Les personnages sont présentés au fur et à mesure. On apprend à les connaître, à les aimer ou à les prendre en grippe. On trouve des détails sur le passé de certains d'entre eux alors que d'autres restent dans le flou.
C'est ce qui pèche un peu, le passé. A mon humble avis, il manque des précisions sur le pourquoi de cette colonisation, sur les débuts de l'installation, sur le fait que les colons n'ont pas d'enfants. C'est d'ailleurs ce dernier point qui m'a le plus gênée. Pourquoi n'y a-t-il pas d'enfants ? Etant donné que les colons n'ont aucun contact avec la Terre, il serait logique qu'ils cherchent à s'étendre, à recréer une « civilisation ». Mais comme il s'agit là du 1er tome, il est fort possible que je trouve des réponses dans le livre suivant !
Hormis ces questions, ma lecture a été fort agréable. Une grande joie de retrouver un SF « classique ». J'ai vraiment passé un très bon moment. le style est agréable à lire, j'avais envie de savoir ce qui allait se passer. L'histoire se tient, pas d'incohérence. Hâte de lire la suite !!!
Les plus : Un glossaire à la fin du livre pour les termes « étranges », d'autres sont expliqués directement en bas de page.
Une image de couverture qui reflète bien l'ambiance et le décor de cette planète.
