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Critique de UnKaPart


La casa de Baldazzini est une résidence dont les pensionnaires ont des visages féminins, des bas et porte-jarretelles, des boobs et une teub. Transgenres ? Intersexuées ? Aucune précision. La figure de l'hermaphrodite est une marotte de Baldazzini, ne pas creuser son sujet aussi. On n'en saura donc pas plus sur la raison de ce choix. Choix qui aurait pu être intéressant si Roberto racontait quelque chose en développant son thème, en exploitant ses spécificités. Ce qu'il ne fait pas. Donc à l'arrivée, ça pourrait être n'importe qui comme personnages, hommes, femmes, gays, lesbiennes, hétéros, aliens, pingouins, le bouquin serait identique à deux, trois détails graphiques près.
Tout le long du tome 1, des gens rencontrent d'autres gens et chaque fois qu'une personne en croise une autre, ils baisent. Et c'est tout. Voilà. Fin.
Tome 2, pareil, avec comme nouveauté des prouts et des lavements.
Cent pages de gens qui se croisent, se sucent et s'enfilent, sans qu'on comprenne jamais ce que ce titre essaye de raconter. Comme une interminable séance de diapositives de vacances...
Deux tomes qui ne racontent in fine rien – ce qui vaut pour les presque 300 pages de la saga – et confirment que Baldazzini est au scénario ce que Sylvester Stallone à la physique nucléaire : rien.

Le dessin a son style particulier, très épuré, très simple, presque naïf. Pas ce que je préfère, mais c'est un style, un parti-pris graphique.
Naïfs aussi, les dialogues. D'une telle candeur qu'on ne sait pas si c'est fait exprès ou très, très con. En les lisant, l'intonation dans ma tête était celle des films porno mal doublés des années 90, ceux où les comédiens de doublage ne jouaient pas leur texte mais se contentaient de le lire d'une voix au pire atone, au mieux forcée pour essayer de mettre quelque chose dans le ton mais sans y parvenir.
Le résultat, c'est qu'un dessin simple, plus des dialogues simplistes, plus... ah ben non, c'est tout, because zéro scénario et pas davantage d'approfondissement des personnages. On ne s'intéresse donc à rien ni personne de cet univers qui aurait pourtant eu des choses à raconter.
Lien : https://unkapart.fr/critique..
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