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Critique de finitysend


Le second tome du cycle des partenaires dont je n'ai véritablement apprécié , que ce tome deux .....

C'est un petit roman sympathique qui fonctionne assez bien comme un « stand alone « .

Une jeune fille dont les malformations on conduit à extraire , puis à élever le cerveau , de façon à ce qu'il devienne capable d'être le siège de la gestion d'un vaisseau spatial .
De fait cette adolescente est devenue un vaisseau spatial aux immenses facultés qui s'efforce lui aussi de découvrir les tenants et les aboutissants de son environnement .

Mais , aussi de découvrir intimement les habitants du vaisseaux , son partenaire privilégié en premier lieu , comme ensuite d'autres occupants provisoires du vaisseaux .

Ses passagers dans ce tome ont quelques idées louches derrière la tête . Il apparaîtra assez rapidement qu'il s'agit d'un complot politique .
Le vaisseaux et ses partenaireS vont jouer leur rôle pour tirer les choses au clair ...

Ce petit roman est probablement le tome le plus adulte de ce cycle , le fait est que les personnalités sont assez fouillées , que l'univers affiche une présence considérable .
Le vaisseau est vraiment une personnalité et un habitat fonctionnel . Il est les deux en même temps .

C'est très bien fait et de ce point de vue je ne vois rien à reprocher de majeur à ce texte qui plonge son lecteur dans un environnement futuriste de qualité , avec une intrigue suffisamment complexe et avenante pour contraindre les logiques fondamentales de cet univers à s'exprimer , à se déployer à propos et souvent de manières inattendues , et donc finalement à questionner le lecteur , de par leur aspects futuristes aux potentialités étonnantes ...

C'est un des premiers textes avec des personnages de nature cybernétiques , très contemporains , qui fut d'ailleurs , parmi les premiers de ceux qui furent chargés de conduire le lectorat français de SF à franchir un seuil-étape dans l'histoire du genre .

Quand ce cycle est apparu en France , il était très porteur d'une image pointue de modernité , par la suite ces univers modifièrent intégralement le paysage « conceptuel » ainsi que le décorum du space opera en général . Et c'est alors que plurent averse , en France , les Hamilton et autres « cyborgueries fines « ...

On a trouvé au départ , quelquefois faible du point de vue de la crédibilité , l'idée de dédier un cerveau humain à cette tâche immense de gérer un vaisseau , personnellement , je trouve que cela fonctionne bien d'un point de vue romanesque et du point de vue conceptuel aussi , et , finalement , cette dynamique qui est assez touchante , humanise sensiblement et intensément cet univers qui de ce fait devient : émouvant au-delà d'être ludique et comploteur , qui en met plein la vue au passage ...

Le seul « défaut « dont je gratifie ce texte , c'est quelquefois d'afficher des pointes de naïveté un peu trop accentuées ..
Sinon un bon moment de distraction franchement ...
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