AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de ninon16


j'en suis (déjà !) à mon troisième Balzac lu et je dois dire que j'aime toujours bien. Et pourtant Eugénie Grandet est réputé pour être l'un de ses plus ennuyants à lire ! Je n'ai pas ressenti ça du tout pendant ma lecture.

Bon, je dois quand même admettre que le début m'a parut complètement horrible : plusieurs pages rien que pour décrire une maison ou l'avarice du père Grandet, j'avais simplement envie d'abandonner pour passer à des lectures un peu plus... passionnantes. Mais j'ai persisté car il s'agissait d'une lecture pour les cours. Et j'ai bien fait : la suite s'est révélée peu à peu de plus en plus intéressante.

Certes, on sait bien comment ce genre d'histoires finit, et pour le coup le résumé m'a lui-même spoilé : mal. Mais cette fin-là est franchement sympa dans le sens où les personnages sont un peu punis et qu'il y a une sorte d'ironie. Et aussi le fait que ça ne devienne pas "tragiquement ridicule" est un bon point aussi. Eugénie Grandet, si naïve au début, grandit et devient mature sans tomber pour autant dans les mêmes vices que son père. Et bien que ce père ne soit pas très bien décrit, j'ai quand même réussi à le prendre en affection par moments : il faut dire qu'il y a un certain génie dans ses démarches !

En ce qui concerne Charles, le cousin d'Eugénie, je ne sais absolument pas quoi dire : c'est un personnage faible qui est influencé par ses humeurs du moment et surtout par l'argent et l'importance de la réputation. A la base je n'aime pas tellement ce genre d'histoires car elles ont un côté pitoyable qui m'agace, mais je trouve qu'Honoré de Balzac arrive toujours à attirer mon attention (et à la garder, surtout) sur la façon dont se déroule son intrigue. Sa plume, bien qu'ancienne de deux siècles, se lit très facilement une fois le début passé, et est même très agréable. Disons que ça change du genre de mes lectures habituelles, et un classique comme ça de temps en temps, je n'ai rien contre !

Contrairement à la tendance donc, j'ai apprécié Eugénie Grandet. Je commence à comprendre que je ne suis pas prête de m'arrêter avec les romans De Balzac, et que le réalisme est fait pour moi ! En ce qui concerne les cours, ce classique est très utile pour analyser l'influence que les livres de cet auteur ont eu sur Gustave Flaubert, et plus particulièrement, sur Madame Bovary (qui est au moins dix fois plus indigeste, je vous assure).
Lien : http://livresdecoeur.blogspo..
Commenter  J’apprécie          140



Ont apprécié cette critique (13)voir plus




{* *}