La lecture
De Balzac m'a toujours effrayée: je m'imaginais un auteur hermétique, plus attaché aux interminables descriptions qu'à la trame même de l'histoire, à la psychologie des personnages: "
Eugénie Grandet" m'a démontré tout le contraire.
Je l'ai lu d'une traite, tant ce personnage de jeune provinciale ingénue, pure et naïve m'a séduit devant l'avarice et l'injustice de son père. L'action est vive, constante, les descriptions riches mais brèves, les remarques de l'auteur ironiques et sarcastiques à souhait.
Bref, un tabou est tombé,
Balzac est accessible, et même que c'est drôlement bien !
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