Raphaël de Valentin, un jeune homme ruiné, souhaite mettre fin à ses jours. Désespéré, il entre dans la boutique d'un vieux marchand. Ce dernier possède une peau qui exauce les désirs de son détenteur. Raphaël, dans l'impasse de la pauvreté, n'écoute pas les mises en garde du vieillard sur la nocivité de l'objet fabuleux, et emporte
la peau de chagrin.
J'ai bien aimé. Ce livre nous fait réfléchir sur les thèmes assez classiques et récurrents chez les auteurs du XIXe siècle : l'argent et l'amour. Mais au-delà de ces deux thématiques, l'ouvrage nous offre également une réflexion intéressante sur la manière d'appréhender notre mort. En effet, à plusieurs reprises, le personnage est confronté à l'effroyable question de sa propre fin. Jeune, il croit d'abord à sa longévité mais la Faucheuse s'impose à lui dans le roman, sous différentes formes : lente et pénible agonie, suicide désespéré, anéantissement dans la débauche et les drogues.
Commenter  J’apprécie         190