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Critique de jsgandalf


Gambara et Massimilla Doni sont deux nouvelles De Balzac publiées dans les « études philosophiques de » de la comédie humaine. Dans les deux nouvelles, les histoires d'amour à la Balzac (amour, mensonge, tromperie, passion et retour epleuré) sont un prétexte à parler de musique. Les deux récits sont peut être nés d'une conversation entre Georges Sand et Balzac, qui lui avait conseillé d'écrire ce qu'il venait de lui exposer sur la musique. Donc après s'être glissé dans la peau d'un peintre, il va enfiler celui d'un musicien et celui d'une mélomane.
« Gambara » c'est l'histoire d'un facteur d'instrument de musique devenu compositeur fou, de sa femme Mariana et d'un troisième comparse attiré par la belle aux yeux de braise qui se saigne aux quatre veines pour permettre à son ménage de survivre. C'est aussi un livre sur la création musicale qui permet de découvrir un auteur passionné, aux travers de sa connaissance des théories. On peut même voire de le compositeur fou qui ne joue bien que ivre, une sorte de précurseur de la musique du vingtième siècle proche de Richard Strauss ou de Schoenberg et Messiaen (que j'adore) et que Balzac au vu de son époque musicale ne pouvait même envisager a moins d'être un sacré visionnaire. Ce texte mal compris à sa sortie est considéré désormais comme une très bonne réalisation.
« Massimilla Doni » du nom de la duchesse héroïne l'histoire parle de l'amour de l'art lyrique en Italie et décrit la façon quasi religieuse qu'on les mélomanes de s'en pénétrer ou d'en parler. Comment ils décortiquent une à une les meilleurs phrase de la soirée. Comment il analyse le ressentit. Cette courte et intense nouvelle, écrite au retour de la « mère des arts », comme il appelé l'Italie et qui l'a fortement impressionné, a même donné un opéra en quatre actes.
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