J'ai déjà cette correspondance que
Balzac a échangé avec sa soeur dans une autre édition plus ancienne où elle est publiée ensemble avec les lettres écrites à d'autres membres de sa famille, mais la voilà récemment éditée par les Editions de la Part Commune.
Adorables lettres que celles écrites par le jeune Honoré à vingt ans, en train de se débrouiller le mieux qu'il pouvait dans sa mansarde, 9 rue Lesdiguières ; seul dans cette cruelle capitale de Paris, portant déjà en lui la Comédie humaine en gestation et observant d'un oeil pénétrant le monde des apparences et ce qui se cache derrière.
Lisez cette jolie lettre dans laquelle le jeune
Balzac présente Moi-même, son domestique toujours fidèle au poste, ou quand il se balade au cimetière du Père-Lachaise en écrivant à sa soeur qu'il a puisé de bonnes grosses réflexions inspiratrices près des tombes de
Molière, Masséna et
La Fontaine, ignorant bien sûr que plus tard sa propre tombe allait à son tour devenir une source d'inspiration pour d'autres auteurs. Ayons aussi avec sa soeur Laure la primeur de lire la première ébauche de sa pièce de théâtre Cromwell à laquelle il travaillait dur comme fer mais qui échouerait sur le rivage théâtral.
Seul petit bémol : les trois dernières lettres sont toutes datées en juin 1849, mais elles ont bien été écrites en 1850, peu de temps avant le retour
De Balzac à Paris.
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