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Critique de PtitVincent


arie-Angélique et sa soeur Marie-Eugénie ont connu une éducation catholique des plus strictes. Surveillées tous les jours, chaque geste ou mot ausculté, les deux filles ont cru que leur mariage allait les libérer d'une telle prison. Las, elles deviennent alors dépendantes de leurs maris respectifs, le comte Félix de Vandenesse pour l'aînée, Ferdinand du Tillet pour la plus jeune. Si Félix est tendre pour Marie-Angélique, lui faisant découvrir le monde, la société, la culture et même l'amour, Ferdinand qui s'est marié sans recevoir de dot considère son épouse comme sa chose, belle à montrer dans les soirées, mais bonne à rester à la maison et se taire le reste du temps. Et pourtant, c'est Angélique qui sera tentée, lassée par la tiédeur de son couple sans amour et encouragée par des femmes jalouses rêvant de voir la comtesse salir sa réputation. La rencontre avec un écrivain, Raoul Nathan, éveillera chez la jeune femme des sentiments jusqu'alors inconnus. L'homme est ambitieux, rêve d'une carrière politique et lance un journal pour influencer la société parisienne. Sa rencontre avec la comtesse le fait approcher d'un monde qui lui permettra d'assouvir ses ambitions. Mais pour cela, il lui faut beaucoup d'argent et l'homme se retrouve vite criblé de dettes. . Dans ce court roman, Balzac nous décrit le monde de la politique dans les années 1830, mais aussi celui de la banque et celui des arts. Un mélange souvent sulfureux et compromettant. Mais là encore, c'est la condition des femmes qui y est décrite avec justesse, monnaies d'échange entre familles nobles et bourgeoises, au mépris total de leur volonté et leur bonheur, sinon le bonheur matériel.
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