AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de jmb33320


« La cité tout entière était en proie à la fièvre du jeu qui s'emparait régulièrement d'elle, tous les six ans ; à Groasnachek se pressaient les joueurs et leur suite, les conseillers et mentors de collège, les relations et amis, les attachés de presse et journalistes impériaux, sans compter les diverses délégations des colonies et territoires venues voir l'avenir de l'Empire se décider sous leurs yeux. »

Jernau Gurgeh est ce qui se rapproche le plus d'un joueur professionnel dans un univers, celui de la Culture, ou ni l'argent ni les possessions n'ont la moindre importance, puisque tous ses membres disposent de tout ce dont ils ont besoin. le seul problème majeur de Gurgeh au début du roman c'est de ressentir un certain ennui…

Si la Culture associe sans façons une large palette de créature diverses et variées, organiques ou artificielles, comme les drones, elle a tout de même une sorte de réseau d'espionnage pour protéger ses intérêts et surveiller ses environs.

Celui de l'Empire d'Azad, bien loin des valeurs de la Culture, a pour particularité de baser son entière hiérarchie sur les résultats d'un jeu, terriblement complexe, qui donne son nom à l'empire tout entier. A l'inverse de celui de la Culture, il repose sur l'annexion pure et simple d'autres planètes, parfois même le massacre de populations entières. Bref, des pourris de première catégorie.

Contact, la branche secrète de la Culture va proposer à Jernau Gurgeh de se familiariser avec ce jeu durant les longs mois de voyage nécessaires pour parvenir sur ce monde, afin d'y participer, sans en attendre forcément de grands résultats. Il sera accompagné par un drone, Flère-Imsaho, qui n'est pas sans ressources même si les Azadiens le prennent trop souvent pour une boîte de conserve améliorée !

Je m'attendais à encore plus de subtilité, d'originalité (et à une difficulté de lecture plus grande) en abordant ce premier volume du cycle de la Culture. Mais je n'ai pas été déçu pour autant. Les trouvailles et inventions sont nombreuses, le rythme du roman suffisamment enlevé pour ne jamais être ennuyeux. Je lirai volontiers la suite.
Commenter  J’apprécie          341



Ont apprécié cette critique (32)voir plus




{* *}