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Yuna vit dans la vallée de Södh où les hommes ont décidé de faire commerce du bois, au risque de déstabiliser l'équilibre naturel de l'endroit. Dernière héritière des Hölame, les gardiens de la mémoire, la jeune Yuna décide de découvrir la montagne interdite, à la recherche de son grand-père.
L'autrice, nous propose des personnages attachants, sur un fond d'écologie bien dans l'air du temps. Véritable conte initiatique, le récit de Allyssia Banon est tout en finesse et figure un vrai hommage à la nature, la faune et la flore. Cette nature, d'ailleurs, finira par reprendre ses droits. Certaines phrases résonnent de manière très particulière en cette période de confinement imposé par une crise sanitaire mondiale, sans doute aussi rendue possible par la folie des hommes.
Les illustrations du périgourdin Olivier Trotoux apportent beaucoup de magie au récit. Ses représentations d'animaux sont, pour certaines, bluffantes de réalisme. On sent que l'homme a beaucoup voyagé, distillant ainsi une exotisme magique. A noter que l'on retrouve la patte de l'autrice calligraphe en début de "chapitres".
Une très jolie collaboration qui, passée par l'auto-édition, nous fait découvrir un univers bien envoûtant.
Critique de MaggyM
Yuna vit dans la vallée de Södh où les hommes ont décidé de faire commerce du bois, au risque de déstabiliser l'équilibre naturel de l'endroit. Dernière héritière des Hölame, les gardiens de la mémoire, la jeune Yuna décide de découvrir la montagne interdite, à la recherche de son grand-père.
L'autrice, nous propose des personnages attachants, sur un fond d'écologie bien dans l'air du temps. Véritable conte initiatique, le récit de Allyssia Banon est tout en finesse et figure un vrai hommage à la nature, la faune et la flore. Cette nature, d'ailleurs, finira par reprendre ses droits. Certaines phrases résonnent de manière très particulière en cette période de confinement imposé par une crise sanitaire mondiale, sans doute aussi rendue possible par la folie des hommes.
Les illustrations du périgourdin Olivier Trotoux apportent beaucoup de magie au récit. Ses représentations d'animaux sont, pour certaines, bluffantes de réalisme. On sent que l'homme a beaucoup voyagé, distillant ainsi une exotisme magique. A noter que l'on retrouve la patte de l'autrice calligraphe en début de "chapitres".
Une très jolie collaboration qui, passée par l'auto-édition, nous fait découvrir un univers bien envoûtant.
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