>
Critique de Gaoulette
Je tiens sincèrement à remercier Kevine Baraka pour ce partenariat.
S'il y a une première chose que je souhaite lui dire, j'adore sa plume. Très poétique, on se laisse bercer par son ambiance douce. Une très belle romance mais l'auteure m'a malheureusement plombé mon trip avec son final. Je reste sur des pourquoi et je déteste ça. Je respecte le choix de l'auteure. Je ne voudrais pas spoiler donc je vais faire attention à mes ressentis et mes questions. Pourquoi ne pas avoir proposer un épilogue ? Un pour montrer ce que la métisse avait apporté. Deux pour avoir un semblant d'happy end. Et trois pour avoir une trame ou une ligne directive mieux ficelées. Je m'explique.
Avec la réunionnaise, vu le titre et la couverture, on s'attend au départ à découvrir une femme qui va parler de son histoire d'amour. Nous avons une femme avec des principes bien ancrées. Nous avons une rencontre avec un métropolitain qui ne partage pas vraiment le même état d'esprit que la jeune femme. Et nous avons aussi un choc des cultures mais l'auteure centre son histoire sur son héroïne avant tout. le synopsis se focalise plus sur la romance.
Donc je me retrouve avec un roman avec deux problématiques fortes. Surtout qu'à côté de ça, l'auteure s'engage dans un roman sociétal, sur les différences culturelles entre La Réunion et La Métropole. Il y a des points importants et forts qu'on partage ou pas. Personnellement, je trouve que l'auteure exagérait certains points mais je pense que c'est dû aussi à notre milieu familial différent. J'ai rarement rencontré des filles comme Méloise dans mon entourage…
Donc je ressors de cette lecture avec un roman plutôt conséquent dont la fin m'a prise en traître.
Qui est la réunionnaise ? Un mythe ? Non c'est Méloise, la vingtaine qui a des valeurs très profondes. Je souris car même à notre époque, j'entends encore des personnes parlaient comme les parents de l'héroïne. Et puis face à elle , nous avons Denis, bien plus âgé et bien plus expérimenté.
Kevine Baraka nous fait vivre un sacré choc des cultures, avec des préjugés bien ancrés dans les deux côtés. Mais au-delà de la romance, il y a aussi l'histoire d'une femme qui cherche à s'émanciper de sa culture, de ses parents mais surtout être heureuse malgré ses désillusions.
Je pense que j'aurais accepté la fin de l'auteure si elle m'avait proposé un vrai épilogue. J'ai la mauvaise impression que l'auteure m'a coupé l'herbe sous le pied. Et je déteste cette sensation dans une lecture. Mais cependant, je ne dis pas non à des prochains ouvrages de l'auteure car j'ai bien apprécié sa plume, sa manière de transcrire la culture réunionnaise même si je ne la considère pas générale.
Une expérience livresque à refaire.
Encore merci pour ce partenariat. Il me tarde de partager avec elle mon ressenti sur l'interview prévue.
S'il y a une première chose que je souhaite lui dire, j'adore sa plume. Très poétique, on se laisse bercer par son ambiance douce. Une très belle romance mais l'auteure m'a malheureusement plombé mon trip avec son final. Je reste sur des pourquoi et je déteste ça. Je respecte le choix de l'auteure. Je ne voudrais pas spoiler donc je vais faire attention à mes ressentis et mes questions. Pourquoi ne pas avoir proposer un épilogue ? Un pour montrer ce que la métisse avait apporté. Deux pour avoir un semblant d'happy end. Et trois pour avoir une trame ou une ligne directive mieux ficelées. Je m'explique.
Avec la réunionnaise, vu le titre et la couverture, on s'attend au départ à découvrir une femme qui va parler de son histoire d'amour. Nous avons une femme avec des principes bien ancrées. Nous avons une rencontre avec un métropolitain qui ne partage pas vraiment le même état d'esprit que la jeune femme. Et nous avons aussi un choc des cultures mais l'auteure centre son histoire sur son héroïne avant tout. le synopsis se focalise plus sur la romance.
Donc je me retrouve avec un roman avec deux problématiques fortes. Surtout qu'à côté de ça, l'auteure s'engage dans un roman sociétal, sur les différences culturelles entre La Réunion et La Métropole. Il y a des points importants et forts qu'on partage ou pas. Personnellement, je trouve que l'auteure exagérait certains points mais je pense que c'est dû aussi à notre milieu familial différent. J'ai rarement rencontré des filles comme Méloise dans mon entourage…
Donc je ressors de cette lecture avec un roman plutôt conséquent dont la fin m'a prise en traître.
Qui est la réunionnaise ? Un mythe ? Non c'est Méloise, la vingtaine qui a des valeurs très profondes. Je souris car même à notre époque, j'entends encore des personnes parlaient comme les parents de l'héroïne. Et puis face à elle , nous avons Denis, bien plus âgé et bien plus expérimenté.
Kevine Baraka nous fait vivre un sacré choc des cultures, avec des préjugés bien ancrés dans les deux côtés. Mais au-delà de la romance, il y a aussi l'histoire d'une femme qui cherche à s'émanciper de sa culture, de ses parents mais surtout être heureuse malgré ses désillusions.
Je pense que j'aurais accepté la fin de l'auteure si elle m'avait proposé un vrai épilogue. J'ai la mauvaise impression que l'auteure m'a coupé l'herbe sous le pied. Et je déteste cette sensation dans une lecture. Mais cependant, je ne dis pas non à des prochains ouvrages de l'auteure car j'ai bien apprécié sa plume, sa manière de transcrire la culture réunionnaise même si je ne la considère pas générale.
Une expérience livresque à refaire.
Encore merci pour ce partenariat. Il me tarde de partager avec elle mon ressenti sur l'interview prévue.
Acheter ce livre sur
