AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de gonewiththegreen


Parfois, on se sent petit devant un livre. C'est mon cas devant le génie qui émane de ce Novecento .
Barrico se définit lui même plus comme un narrateur, un raconteur d'histoires qu'un écrivain de roman.
C'est le cas ici. Peut on vraiment parler de roman , au delà de sa courte longueur ? Pas sur , d'autant plus que le texte n'est sorti sous forme livresque que quatre mois après la première représentation théâtrale.

Ce texte est un mélange de deux idées initiales de l'auteur : d'une part celle d'un homme qui décide d'éradiquer un à un tous ses désirs et de ne garder que celui de réussir un fabuleux coup au billard.
L'autre est celle qui sera la trame de ce texte , celle d'un nouveau né trouvé sur un transatlantique , qui deviendra pianiste et n'en descendra jamais.
Elle est là l'histoire de Novecento, pianiste génial , sans pays, sans règle, qui trouve toujours une bonne raison de ne pas descendre "i gradini" qui le mèneraient à la terre ferme.
Au grès des rencontres, Barrico étale son génie littéraire, son humour dévastateur et son sens de la narration .
Tout est grand dans ce texte et la présence de l'Atlantique omniprésent y contribue grandement. le fantastique côtoie la vanité , la guerre l'amour, l'envie les restrictions. Et l'absurde rode ....
Je vais finir par une phrase qui peut résumer un peu le sentiment qui émane du livre : " Tu n'es pas complètement fichu, tant qu'il te reste une bonne histoire, et quelqu'un à qui la raconter".


Commenter  J’apprécie          548



Ont apprécié cette critique (52)voir plus




{* *}