>
Critique de mauu
C'était un jour de beau temps à Charleroi (Belgique), j'ai donc décidé de flâner passage de la bourse dans une librairie seconde main. Je ne cherchai rien de spécial et c'est là que j'y ai trouvé un petit trésor à 1euro… :-) Il se cachait là sous des couvertures aux couleurs criardes et jaunies par le temps, Novecento : pianiste. Rien que le titre, la rencontre de sons ronds et pointus telle une voluptueuse italienne à talons aiguilles… J'aime.
Et pourtant, malgré que je sois une fille (j'aurais donc préféré un bel italien avec une généreuse mousse de lait sur la lèvre supérieure …) et que je me doute que Baricco ne va pas nous conter une aventure pleine de tensions sexuelles électrisante (alors que sur la couverture se dessine un navire sombre déchirant phalliquement l'écume de la mer…), je sais étrangement que je n'ai pas perdu ma journée…
Novecento : pianiste c'est l'histoire d'un homme virtuose qui a vu le jour sur le piano d'un paquebot, au coeur de l'Océan, de ce bleu obscure d'où vient la vie. Abandonné en amour (la misère chérit toujours) près d'une boîte Limoni en mille neuf cents… La légende de Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento peut commencer.
C'est au travers de son ami trompettiste que nous voyageons, non pas direction AMERIQUE mais bien direction NOVECENTO. Nous découvrons alors sa simplicité contrastant avec la superficialité des riches rupins de la croisière, la façon dont il sonde l'âme des gens à partir d'un regard, son don pour déguster chaque note de musique et son sixième sens qui lui permet de vivre chaque odeur, chaque place, chaque atmosphère du monde en n'étant jamais sorti de sa coque métallique. « Il était comme ça Novecento »…
J'ai dégusté le récit du destin de cet homme extraordinaire. Des petites questions existentielles (Qu'est-ce que le bonheur ? D'où venons nous et où allons-nous?...) saupoudrées par l'humour et la simplicité de Baricco. Un vrai régal qui ne nécessite aucun préchauffage et dont la dégustation se fait en 2h à peine. Je peux vous dire que l'empreinte de lecture est inversement proportionnelle au nombre de pages…
Et pourtant, malgré que je sois une fille (j'aurais donc préféré un bel italien avec une généreuse mousse de lait sur la lèvre supérieure …) et que je me doute que Baricco ne va pas nous conter une aventure pleine de tensions sexuelles électrisante (alors que sur la couverture se dessine un navire sombre déchirant phalliquement l'écume de la mer…), je sais étrangement que je n'ai pas perdu ma journée…
Novecento : pianiste c'est l'histoire d'un homme virtuose qui a vu le jour sur le piano d'un paquebot, au coeur de l'Océan, de ce bleu obscure d'où vient la vie. Abandonné en amour (la misère chérit toujours) près d'une boîte Limoni en mille neuf cents… La légende de Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento peut commencer.
C'est au travers de son ami trompettiste que nous voyageons, non pas direction AMERIQUE mais bien direction NOVECENTO. Nous découvrons alors sa simplicité contrastant avec la superficialité des riches rupins de la croisière, la façon dont il sonde l'âme des gens à partir d'un regard, son don pour déguster chaque note de musique et son sixième sens qui lui permet de vivre chaque odeur, chaque place, chaque atmosphère du monde en n'étant jamais sorti de sa coque métallique. « Il était comme ça Novecento »…
J'ai dégusté le récit du destin de cet homme extraordinaire. Des petites questions existentielles (Qu'est-ce que le bonheur ? D'où venons nous et où allons-nous?...) saupoudrées par l'humour et la simplicité de Baricco. Un vrai régal qui ne nécessite aucun préchauffage et dont la dégustation se fait en 2h à peine. Je peux vous dire que l'empreinte de lecture est inversement proportionnelle au nombre de pages…
