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Critique de Davalian


Peu importe à quel âge, débuter la lecture d'une intégrale de Carl Barks apporte quelques certitudes : nous allons passer un agréable moment, assez long, dans un album de qualité.

Une nouvelle fois, l'ensemble de ces constats va se vérifier avec ce cinquième volume désormais disponible dans une édition « collector » qui ne porte pas vraiment son nom. Par collector, il faudra s'attendre à une boite en carton pour accueillir deux volumes. La bande en carton est désormais remplacée par du polyester… Dommage que l'éditeur ne nous propose pas un coffret double. Qu'importe, cela arrive peut-être un jour !

Ce volume regroupe plusieurs joyaux, deux aventures particulièrement connues. Les Rapetous dans les choux est annoncée dès la première de couverture. La famille Duck sera également confrontée à des harpies, l'occasion de placer une histoire que l'on peut qualifier de mythologique tant celle-ci est réussie. Barks lance également ses héros à la poursuite de la pierre philosophale. Autant de pistes que saisira un certain Don Rosa.

Barks excelle également dans le genre dans lequel il est le plus à l'aise : des histoires de longueur moyenne (toujours trop courtes me direz-vous) mais qui laisse la part belle à l'humour : que dire de Picsou qui lutte face à un rongeur, qui tente d'élever un pigeon voyageur, qui confie le secret des secrets à un petit rongeur qui va lui faire vivre une aventure inénarrable, qui doit se résoudre à participer à une course de bateaux d'un autre temps.

Et il y a tant d'autres grands moments : Donald qui tente de concurrencer ses neveux dans un job bien original, la famille Duck qui se retrouve en plein western ou encore les neveux qui se lancent dans une compétition des Castor face à leur pire concurrent : des femmes ! Cette histoire est probablement la plus étrange, à bien des égards. Pourrait-elle encore être publiée de nos jours ?

Comme de coutume, voici un recueil réussi qui donnera invariablement envie de lire le suivant.
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