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Critique de frandj


Dans les années '60 et ‘70, l'antipsychiatrie s'est constituée à partir du refus de certaines méthodes brutales couramment utilisées dans les hôpitaux psychiatriques. Elle a considéré que la maladie mentale n'est pas « organique », mais qu'elle a des origines psychologiques et sociales. Ce postulat a conduit à des innovations thérapeutiques, suscitant de l'enthousiasme et de grands espoirs chez les proches des malades.

Ce livre a été écrit par une ancienne malade, Mary Barnes. Ayant sombré dans la schizophrénie à l'âge adulte, elle est devenue la patiente de Joseph Berke, un disciple de Ronald Laing qui a été présenté comme le "pape" de l'antipsychiatrie.
Pendant l'hospitalisation de Mary Barnes, le psychiatre l'a laissé régresser librement à des stades très primitifs. Cette pénible dérive a permis à la patiente de dépasser les conflits à l'origine de sa maladie, et ensuite de recommencer sa vie presque à zéro. Apparemment guérie, Mary Barnes est devenue une artiste reconnue.
Cette guérison est-elle vraiment un modèle possible pour guérir les psychotiques ? Beaucoup l'ont cru après avoir lu ce livre déjà ancien (paru en 1971). Pour ma part, j'ai maintenant beaucoup de doutes sur l'efficacité de ces méthodes. Aujourd'hui, on ne parle plus guère de l'antipsychiatrie: est-elle définitivement "enterrée" ?
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