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Critique de de


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30 octobre 2011
Écrit par un collectif de syndicalistes et de chercheurs (sans femme !), la dernière note de la Fondation Copernic permet faire le point sur les possibles et nécessaires débats autour de la représentativité syndicale du point de vue des salarié-e-s.

Les auteurs aborderont successivement le droit de s'organiser, la négociation et la représentativité syndicale, les grands enjeux de la représentativité et un éventail de propositions. En annexe, la FSU, l'Union syndicale Solidaires et de la CGT développent leurs propres positions.

Prendre pour point de départ les droits des salarié-e-s permet de poser l'ensemble des problèmes d'organisation (y compris celui des salarié-e-s des sous-traitants ou des très petites entreprises), de représentation interprofessionnelle et de négociation déléguée.

La liberté de choisir son syndicat doit être totalement libre et les privilèges des cinq « grandes centrales » doivent être abolis. Cela ne règle cependant ni le problème de l'unité nécessaire (voire de l'unification syndicale) ni les niveaux de représentativité les plus en adéquation avec les besoins des collectifs de salarié-e-s, ni comment remettre les négociations sous contrôle ou mandatement ; sans parler de l'indépendance des organisations syndicales vis à vis des financements publics ou des politiques patronales ou étatiques.

De ce point de vue comment ne pas trouver étrange, comme les auteurs de ce petit livre, que la représentativité syndicale ait pu être négociée avec le patronat.

Une note permettant de réfléchir et de trouver, au delà des divergences, des terrains communs pour élaborer pour un syndicalisme revendicatif et représentatif nécessaire à la démocratie sociale.
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