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Critique de Vermer


Je termine cette anthologie que je lis pour la première fois à son volume 8. C'est donc a priori du fantastique qui regroupe les meilleurs textes d'auteurs amateurs francophones sélectionnés parmi près de 200 textes soumis. On a donc 24 textes très éclectiques qui sont globalement pas mal. le niveau de base est correct, il y a souvent du style ou des idées, rarement les deux en même temps.
Le thème de l'anthologie est seulement vaguement respecté ; on a un peu de sf, de fantasy, de gore et même un ou deux textes sans vraiment de fantastique. Cela reste toutefois globalement dans les littératures de l'imaginaire et principalement contemporaine dans son cadre.
Bien qu'il y ait 5 ou 6 textes vraiment pénibles, le tout est moyen et très lisible et 4 textes sont bons et prenants.
Le meilleur est, et de loin je trouve, Inari de Marianne Ciaudo. C'est presque de la littérature blanche et raconte une journée d'une visite touristique au Japon. En plus de sa sensibilité et de sa poésie, il réussit une narration à la deuxième personne qui vient parfaitement servir le récit — et pourtant d'habitude je déteste ce type de narration.
L'autre réussite est le texte d'Alain Delbe qui se passe dans un goulag stalinien et qui nous parle du chamanisme Evenk ; le tout est un peu couru d'avance, mais c'est bien raconté
Les textes de Claude Mamier (histoire d'un employé qui rêve de changer de vie dans le métro de Buenos Aires) et de Thierry Caspar ont tous deux une narration prenante et réussie même si leurs idées manquent un peu de souffle.
Au final, malgré quelques textes pénibles et beaucoup de médiocres on trouve de beaux morceaux pour tous les gouts dans ces 350 pages grand format — à 16 euros c'est pas mal du tout.
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