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Critique de gill
"Pour l'Instruction des femmes, le grand siècle est le vingtième".
624 étudiantes en 1900, 520000 en 1990. En 1900, 18700 jeunes femmes se marient illettrées. La situation des hommes n'est pas brillante mais les statistiques fondées sur les chiffres de la conscription montrent que jusqu'en 1924 la route étroite du baccalauréat n'est ouverte qu'aux hommes.
Jules Simon, grand homme d'état français, breton d'origine et qui a donné son nom au collège du centre-ville de Vannes, a le premier réclamé, fortement, l'égalité des droits entre filles et garçons à recevoir une bonne éducation.
Aujourd'hui, le fait est là : les filles l'emportent sur les garçons aux quatre étages de l'édifice scolaire. le coeur du phallocrate se serre. L'irruption des femmes dans le monde des compétences reconnues, du travail socialisé et de la vie publique, sonnerait-il la fin de la suprématie masculine ?
L'équation suivante : "Plus de bachelières que de bacheliers" change-telle le scénario prévu pour demain ?
La partie se joue à trois : la famille, l'école et l'entreprise. de ces trois partenaires, à la sphère d'action relativement autonome, dépend l'évolution future des relations entre les hommes et les femmes.
Les deux auteurs dressent un constat sociologique accablant mais pourtant passionnant et finalement optimiste en pariant, en une sorte de défi majeur de notre temps, sur un avenir qui s'appuierait sur les compétences de chacune et de chacun.
Ils nous offrent un essai brillant, intelligent et pertinent.
624 étudiantes en 1900, 520000 en 1990. En 1900, 18700 jeunes femmes se marient illettrées. La situation des hommes n'est pas brillante mais les statistiques fondées sur les chiffres de la conscription montrent que jusqu'en 1924 la route étroite du baccalauréat n'est ouverte qu'aux hommes.
Jules Simon, grand homme d'état français, breton d'origine et qui a donné son nom au collège du centre-ville de Vannes, a le premier réclamé, fortement, l'égalité des droits entre filles et garçons à recevoir une bonne éducation.
Aujourd'hui, le fait est là : les filles l'emportent sur les garçons aux quatre étages de l'édifice scolaire. le coeur du phallocrate se serre. L'irruption des femmes dans le monde des compétences reconnues, du travail socialisé et de la vie publique, sonnerait-il la fin de la suprématie masculine ?
L'équation suivante : "Plus de bachelières que de bacheliers" change-telle le scénario prévu pour demain ?
La partie se joue à trois : la famille, l'école et l'entreprise. de ces trois partenaires, à la sphère d'action relativement autonome, dépend l'évolution future des relations entre les hommes et les femmes.
Les deux auteurs dressent un constat sociologique accablant mais pourtant passionnant et finalement optimiste en pariant, en une sorte de défi majeur de notre temps, sur un avenir qui s'appuierait sur les compétences de chacune et de chacun.
Ils nous offrent un essai brillant, intelligent et pertinent.
