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Critique de stephanerenard
2015 : ce livre n'a pas pris une ride. L'enjeu? Mettre l'entreprise au coeur de ce gigantesque défi de transformation sociétale et environnementale auquel nous ne pouvons pas échapper, avec les enjeux du dérèglement climatique.
Les auteurs sont bien au fait de la difficulté à mettre en oeuvre ces changements au soin de l'entreprise, qui comme consultant, qui comme dirigeant, mais ils sont aussi conscients de la nécessité de mettre en oeuvre ces changements, et du rôle central que vont jouer les entreprises.
La résistance au changement est évidemment au coeur de la problématique, et même si on n'y évoque pas la systémique, la complexité et le besoin de cohérence sont des enjeux majeurs.
Où se situent alors les leviers pour la changement? Par une sortie de la logique court-termiste des marchés et l'introduction d'une vision qui parle directement aux parties prenantes de l'entreprise, par la co-construction d'un réseau vertueux au sein des parties prenants avec un regard sur le plus long terme et un engagement visible, visuel, maîtrisé et affirmé (le contraire du greenwashing).
On en arrive vite à la recherche d'un Bien Commun, ou de "Communs" qui sont certes au coeur de la doctrine sociale de l'Eglise, mais aussi des concepts éthiques et entrepreneuriaux compréhensibles de tous : l'entreprise va passer d'une recherche de profit par la croissance à la recherche d'un Bien commun à tous, dont elle sera un pourvoyeur privilégié au rôle reconnu dans la société. Si l'industrie pharmaceutique avait compris ce principe très simple, elle ne se retrouverait pas aujourd'hui reléguée dans l'opinion publique au même niveau que les vendeurs d'armes. Cette recherche de Biens communs au sein de l'entreprise ne peut également se faire que par, et autour, d'une réflexion sur le vivre ensemble.
Qu'est ce qui va changer la donne pour une entreprise "voyou" qui produit des biens avec de fortes externalités négatives (voitures, fast fashion, énergies fossiles)? Uniquement la perception que de telles pratiques ne seront bientôt non plus viables et qu'il faut entamer le virage dès à présent pour réellement contribuer à un vivre ensemble. Ne nous leurrons pas ce n'est pas facile, mais c'est déjà à l'oeuvre même au sein de géants mondialisés qui perçoivent à présent à quel point ils sont des colosses aux pieds d'argile.
Les auteurs sont bien au fait de la difficulté à mettre en oeuvre ces changements au soin de l'entreprise, qui comme consultant, qui comme dirigeant, mais ils sont aussi conscients de la nécessité de mettre en oeuvre ces changements, et du rôle central que vont jouer les entreprises.
La résistance au changement est évidemment au coeur de la problématique, et même si on n'y évoque pas la systémique, la complexité et le besoin de cohérence sont des enjeux majeurs.
Où se situent alors les leviers pour la changement? Par une sortie de la logique court-termiste des marchés et l'introduction d'une vision qui parle directement aux parties prenantes de l'entreprise, par la co-construction d'un réseau vertueux au sein des parties prenants avec un regard sur le plus long terme et un engagement visible, visuel, maîtrisé et affirmé (le contraire du greenwashing).
On en arrive vite à la recherche d'un Bien Commun, ou de "Communs" qui sont certes au coeur de la doctrine sociale de l'Eglise, mais aussi des concepts éthiques et entrepreneuriaux compréhensibles de tous : l'entreprise va passer d'une recherche de profit par la croissance à la recherche d'un Bien commun à tous, dont elle sera un pourvoyeur privilégié au rôle reconnu dans la société. Si l'industrie pharmaceutique avait compris ce principe très simple, elle ne se retrouverait pas aujourd'hui reléguée dans l'opinion publique au même niveau que les vendeurs d'armes. Cette recherche de Biens communs au sein de l'entreprise ne peut également se faire que par, et autour, d'une réflexion sur le vivre ensemble.
Qu'est ce qui va changer la donne pour une entreprise "voyou" qui produit des biens avec de fortes externalités négatives (voitures, fast fashion, énergies fossiles)? Uniquement la perception que de telles pratiques ne seront bientôt non plus viables et qu'il faut entamer le virage dès à présent pour réellement contribuer à un vivre ensemble. Ne nous leurrons pas ce n'est pas facile, mais c'est déjà à l'oeuvre même au sein de géants mondialisés qui perçoivent à présent à quel point ils sont des colosses aux pieds d'argile.
