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Critique de lireencoreetecnore
C'est un livre très bien écrit dans lequel on sent le plaisir de l'autrice à jouer avec les sonorités et à faire des jeux de mots. Rien n'est laissé au hasard, ni dans la construction des phrases, ni dans le choix des mots.
Quant à l'histoire, elle revisite la correspondance amoureuse via les sms qui donnent dès le début une tonalité moderne et une rapidité dans le style : nous rentrons tout de suite dans le sujet et, comme Albane, nous attendons les réponses de Laurent, un personnage lumineux jamais en reste d'aventures truculentes. Femme fragile en manque d'estime de soi délaissée par son mari, elle devient totalement accro de ces messages et face à son quotidien bien morne, elle se laisse emporter par ce tourbillon de vie.
Derrière Albane, nombreux sont celles qui peuvent se reconnaître car qui n'a pas envie de revivre ses premiers émois ? Retrouver la jeunesse de son premier amour ? Se sentir à nouveau aimée et adulée ?
Pourtant, très vite les louanges et les compliments de Laurent à l'égard d'Albane m'ont agacée comme un trop plein de barbe à papa. Je me suis dit : c'est trop, au secours !! Et j'ai à un moment ressenti un certain agacement envers Albane : ce n'est plus une adolescente et pourtant elle suit cet homme, en fermant volontairement les yeux quand sa raison lui dit stop.
Sauf que le fait que l'autrice rende le lecteur complice de ce qui se trame fait de ce roman une histoire à double cliquet : de la simple romance, dont on sait très vite où cela va conduire, le roman passe à une dimension beaucoup plus psychologique car les personnages, plus complexes que prévu, révèlent progressivement chacun leurs failles.
Plus qu'une histoire d'amour, il s'agit de dépendance affective, dont les états successifs sont très bien dépeints (montées, descentes, manques comparés à ceux des junkies). On comprend aussi progressivement pourquoi tout dans son histoire conduisait Albane à suivre toute personne qui lui renverrait une image positive d'elle-même.
Finalement, dans cette histoire, on finit par se poser une question : si la folie de Laurent est vite évidente, qui de ces deux êtres à la dérive, est le plus fou ou sain d'esprit ?
Quant à l'histoire, elle revisite la correspondance amoureuse via les sms qui donnent dès le début une tonalité moderne et une rapidité dans le style : nous rentrons tout de suite dans le sujet et, comme Albane, nous attendons les réponses de Laurent, un personnage lumineux jamais en reste d'aventures truculentes. Femme fragile en manque d'estime de soi délaissée par son mari, elle devient totalement accro de ces messages et face à son quotidien bien morne, elle se laisse emporter par ce tourbillon de vie.
Derrière Albane, nombreux sont celles qui peuvent se reconnaître car qui n'a pas envie de revivre ses premiers émois ? Retrouver la jeunesse de son premier amour ? Se sentir à nouveau aimée et adulée ?
Pourtant, très vite les louanges et les compliments de Laurent à l'égard d'Albane m'ont agacée comme un trop plein de barbe à papa. Je me suis dit : c'est trop, au secours !! Et j'ai à un moment ressenti un certain agacement envers Albane : ce n'est plus une adolescente et pourtant elle suit cet homme, en fermant volontairement les yeux quand sa raison lui dit stop.
Sauf que le fait que l'autrice rende le lecteur complice de ce qui se trame fait de ce roman une histoire à double cliquet : de la simple romance, dont on sait très vite où cela va conduire, le roman passe à une dimension beaucoup plus psychologique car les personnages, plus complexes que prévu, révèlent progressivement chacun leurs failles.
Plus qu'une histoire d'amour, il s'agit de dépendance affective, dont les états successifs sont très bien dépeints (montées, descentes, manques comparés à ceux des junkies). On comprend aussi progressivement pourquoi tout dans son histoire conduisait Albane à suivre toute personne qui lui renverrait une image positive d'elle-même.
Finalement, dans cette histoire, on finit par se poser une question : si la folie de Laurent est vite évidente, qui de ces deux êtres à la dérive, est le plus fou ou sain d'esprit ?
