>
Critique de jamiK
Je ne vais pas me joindre à l'engouement général, cette lecture m'a franchement ennuyé.
Savez-vous ce qu'est le crowdfunding ? Moi, jusqu'à ce jour, je n'en avais rien à cirer, en gros, il s'agit de taxer des gogos pour vendre des tisanes et des cupcakes faits par des amateurs. Quel horrible mot, heureusement qu'il y a le correcteur orthographique qui me donne un coup de main, mais tous les mots anglais du vocabulaire du business et du marketing me hérissent le poil, c'est l'antithèse de la poésie, et dans cette bande dessinée, il y en a un paquet. Donc désormais, le crowdfunding, je le range dans la catégorie des trucs qui me donne des boutons, juste à côté des moustiques. Alors faire un bouquin là dessus, ça ne me feel pas good du tout.
Il y a aussi un aspect bobo-féministe très lourdement prononcé, ambiance metoo, réseaux sociaux, avec tous les clichés du feministe : la femme en burnout, la lesbienne, la mère célibataire, la fille seule avec ses chats, les bonnes copines solidaires, c'est dégoulinant de bons sentiments. Pisse mémé ne sert que les clichés, je ne suis pas sûr que le féminisme en sorte grandit, c'est le thème à la mode et franchement, j'ai lu beaucoup de bandes dessinées très réussies sur ce thème ces dernières années. le féminisme doit avant tout s'adresser aux hommes, je dirais même, c'est les premiers concernés, car c'est à eux d'évoluer et de déplacer les frontières qu'ils ont eux-mêmes posées, ce n'est pas le comportement des femmes le problème, c'est bien celui des hommes. Ici, on est d'en l'entre-soi féministe, petite tisane, cupcake, cours de yoga et papotages, caricature de la femme, totalement superficielle, et personnellement, je me suis senti exclu de cette lecture. “Laisse-nous, tu vois bien qu'on est entre filles !”
Bon, tant pis pour la cause, mais les défauts ne s'arrête pas là, le pire, c'est que j'ai eu l'impression d'assister à un atelier à la CCI pour apprendre à créer son entreprise, rien ne pourrait me passionner davantage (antiphrase vous vous en doutez), ça ne me fait vraiment pas rêver, je crois qu'à un moment, je ne savais plus ce que j'avais lu dans la bulle précédente, je me demande même si je ne me suis pas endormi avant la fin.
Je ne dirai pas grand chose sur le graphisme, il fait le taf, léger, aéré, vivant, mais ça ne sauve pas le reste.
Savez-vous ce qu'est le crowdfunding ? Moi, jusqu'à ce jour, je n'en avais rien à cirer, en gros, il s'agit de taxer des gogos pour vendre des tisanes et des cupcakes faits par des amateurs. Quel horrible mot, heureusement qu'il y a le correcteur orthographique qui me donne un coup de main, mais tous les mots anglais du vocabulaire du business et du marketing me hérissent le poil, c'est l'antithèse de la poésie, et dans cette bande dessinée, il y en a un paquet. Donc désormais, le crowdfunding, je le range dans la catégorie des trucs qui me donne des boutons, juste à côté des moustiques. Alors faire un bouquin là dessus, ça ne me feel pas good du tout.
Il y a aussi un aspect bobo-féministe très lourdement prononcé, ambiance metoo, réseaux sociaux, avec tous les clichés du feministe : la femme en burnout, la lesbienne, la mère célibataire, la fille seule avec ses chats, les bonnes copines solidaires, c'est dégoulinant de bons sentiments. Pisse mémé ne sert que les clichés, je ne suis pas sûr que le féminisme en sorte grandit, c'est le thème à la mode et franchement, j'ai lu beaucoup de bandes dessinées très réussies sur ce thème ces dernières années. le féminisme doit avant tout s'adresser aux hommes, je dirais même, c'est les premiers concernés, car c'est à eux d'évoluer et de déplacer les frontières qu'ils ont eux-mêmes posées, ce n'est pas le comportement des femmes le problème, c'est bien celui des hommes. Ici, on est d'en l'entre-soi féministe, petite tisane, cupcake, cours de yoga et papotages, caricature de la femme, totalement superficielle, et personnellement, je me suis senti exclu de cette lecture. “Laisse-nous, tu vois bien qu'on est entre filles !”
Bon, tant pis pour la cause, mais les défauts ne s'arrête pas là, le pire, c'est que j'ai eu l'impression d'assister à un atelier à la CCI pour apprendre à créer son entreprise, rien ne pourrait me passionner davantage (antiphrase vous vous en doutez), ça ne me fait vraiment pas rêver, je crois qu'à un moment, je ne savais plus ce que j'avais lu dans la bulle précédente, je me demande même si je ne me suis pas endormi avant la fin.
Je ne dirai pas grand chose sur le graphisme, il fait le taf, léger, aéré, vivant, mais ça ne sauve pas le reste.
