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Critique de seb_ply


Emmanuelle Bayamack-Tam dresse le portrait d'une singulière communauté, l'église de la Treizième Heure. Une communauté qui recueille des marginaux et leur offre une écoute et bien plus encore sans ressembler à ce que l'on se représente dans l'église traditionnelle actuelle. L'Église de la Treizième Heure s'en démarque et c'est ce qui fait une partie de la saveur de ce roman original. L'autrice s'attarde sur le point de vue de la jeune Farah, qui se forge des idées bien précises sur la question de l'Église et sur ce que met en place son père dans cette communauté. Malgré des divergences avec l'Église traditionnelle, Farah n'est pas dupe sur certains points qu'elle trouve dogmatiques dans ce micro cosme moderne. En parallèle à sa curiosité insatiable, elle mène son enquête sur l'identité de sa mère et les circonstances de sa naissance. Son père Lenny, est aussi le narrateur dans une autre partie du livre. Il met en perspective l'histoire de sa fille en racontant son point de vue, comment il a vécu sa naissance et tout ce qui s'ensuivit. Emmanuelle Bayamack-Tam aborde différents questionnements, de la notion de genre à la parentalité en passant par ce que peut représenter une famille aujourd'hui. Qu'est-ce que "faire famille" ? Rarement les romans abordent la question avec autant de nuances. La Treizième Heure est donc une fiction d'une grande richesse servie par le ton d'Emmanuelle Bayamack-Tam. Les dialogues percutent, la question des corps n'est jamais loin. Un nouveau livre dense et prenant, qui a obtenu récemment le Landerneau.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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