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Critique de lillou


le récit démarre comme un policier assez classique : une prostituée de luxe est retrouvée assassinée, des traces de torture sur le corps. À son arrivée sur les lieux, l'officier Marta Abeccassis, surnommée la Incorrupta depuis une récente affaire, constate que la scène de crime a été endommagée par la commissaire du quartier : d'emblée l'atmosphère est ainsi entachée de suspicion. Suspicion croissante quand le mac de la victime est retrouvé dans le même état, son appartement ayant été « nettoyé » de manière évidente.
Les techniques de torture employées rappellent au légiste celles des militaires pendant le Processo, la dictature qui a oppressée l'Argentine entre 1976 et 1983. Cet aspect contribue à distinguer La ville des couteaux d'un polar « classique » : l'arrière-plan politique est passionnant, le fantôme des « disparus » et les attentats contre la communauté juive planent sur le roman et lui donnent une réelle épaisseur.

En parallèle de cette enquête, deux histoires : celle de Beth Browder, Américaine passionnée de tango qui débarque à Buenos Aires pour devenir une milonguera accomplie ; Tomás Hudson, psychanalyste cinquantenaire, marqué par la « disparition » de son épouse, qui s'est spécialisé dans le traitement des orphelins de disparus adoptés – souvent par ceux-là même qui ont participé à l'enlèvement.

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Lien : http://monbaratin.blogspot.c..
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