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Critique de Ambages


« L'homme au bonnet orange examina de nouveau le ciel, les yeux fixés sur un objet sombre, flou, qui jaillissait du soleil et approchait de plus en plus vite, dégringolant entre les buildings, fendant l'air, le déchirant de son attaque. »

Mon second William Bayer et je suis ravie. Je ne sais pas si cet auteur est capable dans chacun de ses romans de plonger son lecteur dans une ambiance étonnante et complètement nouvelle à chaque fois, mais entre Punis-moi avec des baisers et Pèlerin, il n'y a rien à voir et les deux sont tout autant réussis.
Avec Pèlerin immersion dans le monde de la fauconnerie et du journalisme télévisé. J'avoue que ce qui m'a le plus plu dans ce roman c'est la description, d'une belle sensualité, du vol du faucon, de la chasse, du rapport entre le dompteur et le dompté et une fois encore de la folie qui se dévoile autour de plusieurs personnages grâce à une plume chaude, enlevée et précise de cet auteur. Je rentre dans son univers avec facilité et suis rapidement envoûtée.
Il a le don pour me faire vivre des scènes, me plonger dans le décor et la tête des personnages et d'un coup me surprendre, tout autant que peut l'être son personnage. A cet égard, je trouve que tous les personnages sont très bien présentés par Bayer, il y a un avant, un pendant et on espère un après. Alors j'ai tendu la main tout comme l'a fait Janek, le flic, pour attraper l'oiseau.
Donc si vous voulez être dépaysé, mené une enquête pour trouver qui tue grâce à un pèlerin en plein New York sous les caméras de la journaliste Pamela qui prend de plus en plus de risques pour faire son reportage, je vous recommande ce roman, prix Edgar Allan Poe en 1982.

« Qu'est-ce qui le fascinait tant chez elle ? Sa passion, sa flamme... en partie, sans aucun doute? Il songea avec délectation à l'oiseau qu'elle ferait? Pamoiseau. Oui ! Elle serait merveilleuse en Pamoiseau. Quel délice ce serait de la dompter, de la chaperonner, de l'affamer, de la dresser, d'en faire son animal familier. La dompter, oui, mais pas trop – pas au point d'étouffer sa sauvagerie. Une chasseresse pétrie d'extase et de violence, lâchée pour tuer et revenir ensuite : pour lui, il ne pouvait rien y avoir de plus beau sur terre. »
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